Un rapport du ministère de l'industrie de l'Australie sur les changements à venir dans le monde du travail jète de l'inquiétude sur tous les continents. On y présente la liste des emplois qui sont plus à risque que d'autres d'être remplacé par des processus automatisés, algorithmes et robots de toutes sortes. Aucun secteur ne peut y échapper. Robots, drones, applications, supercalculateurs... les procédés automatisés ne menacent plus seulement les tâches répétitives, mais aussi celles qui comptent un lot d'évènements aléatoires. Les scanneurs, les capteurs de mouvements, les logiciels de reconnaissance vocale, faciale et bientôt émotive bouleversent l'univers des ressources humaines.
Voici en ordre décroissant, les emplois les plus menacés identifiés par Mark Culley, l'économiste en chef du ministère de l'Industrie de l'Australie :
- Commis comptables et de tenue de livres
- Caissiers
- Secrétaires et sténographes
- Rédacteur
- Préposé bancaire
- Boucher
- Commis au traitement de la rémunération
- Pharmacien
- Commis aux archives et classements de dossiers
- Employés de poste
Les perspectives d'emploi dans ces secteurs vont diminuer d'année en année et certains postes deviendront carrément obsolètes. Ce n'est pas non plus parce que votre type de travail ne se trouve pas dans cette liste qu'il n'est pas menacé. Les innovations technologiques nous réservent encore beaucoup de surprises.
Dans le monde financier dans lequel j'évolue, de nombreux postes ont déjà été attribués à des calculateurs et guichets automatiques. Ce n'est pas fini, loin de là. Les analystes financiers (CFA) et gestionnaires qui se contentent de scruter des données sur écran d'ordinateur sans faire des visites " en personne " dans les entreprises et établir des contacts humains seront purement et simplement remplacer par des programmes intelligents. D'ailleurs plus de 70% des transactions de la bourse de New York sont effectués sans interventions humaines. Les puissants algorithmes coûtent de moins en moins cher et sont de plus en plus efficaces. Ils anticipent les mouvements des indices boursiers et réalisent sur le champ des transactions en m