Merci aux
éditions Oskar!
Keno vit derrière le rempart depuis la Grande Catastrophe. Sa cité est divisée en deux populations : les concepteurs-experts et les ouvriers-exécutants, les premiers agissant comme de vrais tortionnaires à l’égard des autres. Le garçon va devenir CE. C’est prévu depuis toujours. Tout comme le fait que son apprentissage commence aujourd’hui, le jour de son treizième anniversaire. Cependant, loin de lui l’envie de devenir un être persécuteur. Comment va-t-il pouvoir s’intégrer dans cette société où règnent tant de différences et d’injustices ? Dans cette vie qui ressemble plus à une peine de prison qu’autre chose ?
De leur côté, Zahlia et ses amies sont OE et détestent naturellement les CE. Mais c’est ensemble que les jeunes filles, Kéno et son ami Athom vont devoir traverser une nouvelle catastrophe, un accident qui va tout bouleverser autour d’eux. Ils réviseront le jugement qu’ils ont les uns sur les autres et surtout aller de découverte en découverte à propos de leur cité. Ses secrets sont ahurissants. Ensemble, ils voguent vers la liberté, leur liberté, qu’aucun mur ne pourra jamais retenir prisonnière.
Le dernier rempart appartient au rayon science-fiction des éditions Oskar. C’est une excursion terrifiante qui se passe sous la menace de pluies acides, dans un monde où les enfants sont retirés à leurs parents pour être éduqués et formés à détester l’autre caste ou dans lequel manger un rat rôti équivaut à faire un vrai festin. Comme tous les romans dystopiques, cet ouvrage pose de nombreuses questions et se demande jusqu’où doit aller le contrôle des êtres humains. Roland Godel écrit là un roman charmant, intéressant, entraînant qui contient beaucoup de surprises et qui contribue à rappeler au lecteur qu’il est maître de son destin.
Présentation de l’éditeur :
Tapie derrière son rempart depuis la Grande Catastrophe, l’altière cité attend un ennemi qui ne vient pas. Ses habitants sont divisés en deux castes : celle des ouvriers-exécutants, qui triment et récurent entre deux averses de pluie toxique, et celle des concepteurs-experts, qui surveillent et punissent. C’est une ville-prison, un enfer disciplinaire, sous la férule d’invisibles Pères suprêmes. Commençant à 13 ans sa formation de « CE », Keno n’a pas envie de devenir tortionnaire. Avec l’aide de camarades des deux camps, il va prouver qu’aucun mur n’est assez haut pour contenir l’esprit de liberté.
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