Stalker // Saison 1. Episode 9. Crazy for You.
Il y a tout de même dans cette série un vrai sens des twists car j’ai été berné tout au long de l’épisode. L’affaire de la semaine nous plonge dans la vie d’un psychiatre qui est stalké par quelqu’un. Tout le monde se tourne dans un premier temps vers l’une de ses patientes avec qui il y a déjà eu un litige auparavant. Sauf que personnellement, j’avais tout de suite pensé que c’était le psy lui-même qui avait mis en scène toute cette histoire jusqu’à ce que finalement l’histoire nous révèle que c’est quelqu’un d’autre, un patient qui est aussi l’amant de la femme d’Adam. Complètement cinglé mais d’autant plus amusant. J’ai beaucoup aimé le fait que la série joue la carte de la surprise car c’est aussi la preuve qu’elle peut faire des intrigues moins prévisibles quand on est complètement immergés dans l’affaire de la semaine. C’est ce genre de choses que j’ai envie de voir plus souvent dans Stalker. Et la série tente de me prouver qu’elle peut faire de belles choses tout de même. En tout cas, je ne m’attendais pas du tout à ce que cela prenne ce sens là, d’autant plus que la fin de l’épisode nous permet d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de Beth et du stalker de cette dernière. La scène finale de l’épisode m’a laissé sur les fesses et pourtant, je suis assez habitué et j’aurais dû voir venir ce retournement de situation.
La série permet à Beth de connaître et comprendre la vérité. Elle va surprendre Perry et Tracy en train de s’embrasser. Je dois avouer que j’ai été assez surpris mais c’est une façon de nous emmener à l’appartement de Perry avec Beth. Cette dernière est toujours maligne même si son stalker pensait avoir de l’avance sur elle. Je pense que maintenant qu’elle sait tout, elle va pouvoir prendre sa revanche. J’imagine mal Kevin Williamson avoir envie que Beth soit la femme la plus droite qu’il soit. Elle est guidée depuis le début de la saison par ses émotions alors ce ne serait pas la première fois qu’elle laisse ses émotions prendre le dessus. Je dirais même que cela pourrait être une excellente idée qui permettrait de développer un peu plus le personnage de Beth et de comprendre ce qui l’anime. Elle me rappelle parfois aussi un peu ce qui s’était passé avec Gideon dans Criminal Minds. Je suis certain que Kevin Williamson a créé cette série en pensant fortement à la série de CBS qui la précède. Car c’est plus ou moins la même chose avec plus d’incohérence mais la recherche d’un sentiment horrifique plutôt efficace en son genre.
En effet, rien que la scène d’introduction de l’épisode ou encore dans la maison, prouvent que Stalker sait très bien dans quelle direction aller pour nous laisser au fond de notre fauteuil jusqu’au bout. Je trouve dommage cependant que le succès ne soit pas plus important car même si la série n’est pas un flop, elle n’en reste pas moins décevante malgré tout. Quoi qu’il en soit, Stalker cherche aussi à développer un peu plus l’amitié qu’il y a entre Beth et Jack. C’est une relation qui fonctionne terriblement bien et que j’ai envie de voir évoluer au fil des épisodes. Je pense même que Jack sera celui qui va sortir Beth de la torpeur de sa vengeance qui ne fait que commencer. Ce serait ce qu’il y a de plus logique et idéal à faire de toute façon.
Beth - « I just had a really hard day Jack, that's all. »
Jack - « I’m not a psychiatrist, but if you need someone to talk to. »
Enfin, quel plaisir de retrouver Janice à la tête de l’affaire de la semaine. Cela change de ce que l’on avait pour habitude de voir. La série cherche une fois de plus à se renouveler et à nous donner l’impression qu’elle bouge. On ne pouvait pas en demander moins, d’autant plus que cela fonctionne plutôt bien.
Note : 7/10. En bref, un épisode une fois de plus réussi.