Tout cela est bel et bon, tant se profilent des votes de rejet, ou des réflexes abstentionnistes dans une France crispée sur des positions politico-corporatistes d’un autre âge. Concepteur il y a bien longtemps de l’écologie du collaborateur, ingrédient du management éthique cher a R. BRUHNES, nous pensons pouvoir utiliser les typologies de comportements et les « socio styles », pour trouver les bonnes réponses. Notre démocratie a perdu de vue son fondement : Le pouvoir ultime doit être entre les mains du citoyen. Un citoyen autonome, capable de bon sens car conscient du sens commun.
Il faut donc formuler des propositions et mettre en œuvre la métamorphose de notre société, avec des mesures conçues et comprises par le plus grand nombre. En effet, et là encore nous emprunterons à notre expérience managériale, une mesure n’a d’impact et de chance de s’imposer que si elle est perçue dans sa finalité par le citoyen. Celui-ci va logiquement procéder à un arbitrage simple : Qu’est ce que j’obtiens pour ce que je donne ? Il s’agit du rapport entre le sacrifice consenti et le bénéfice retiré.
C’est notre démarche au moment ou nous savons qu’il faut revisiter notre modèle social, et interroger sans faiblesse, notre fiscalité, notre politique familiale, et autres solidarités intergénérationnelles (retraite, autonomie).
Le drame c’est que pour se maintenir, dans le cœur et les suffrages du citoyen, le « POLITIQUE » survalorise le bénéfice attendu, en brouillant les offres, et minimise les effets négatifs, en espérant les voir déportés ou ignorés.
C’est en cela que notre système politique « à la française » nécrose la démocratie et commande une approche novatrice par une citoyenneté active, que nous portons avec d’autres. Il est urgent en effet d’obliger tous les impétrants à justifier de ses convictions et prétentions face a la collectivité, et à les calibrer à l’aune de l’intérêt collectif, de la justice et de l’équité. Cela nous conduira vers le consensus le plus large, sans exclure les minorités ou négliger la précarité. C’est l’instant ou les intérêts particuliers émergent et ou l’on apprécie l’ampleur de la lute des classes.
Vous comprendrez pourquoi, pour nous , le parti politique est un simple « instrument obligé » à la disposition du collectif. Nous sommes très loin du compte ! Le parti politique est l’outil de ses notables, organisant bal des égos, courants et chapelles, qui épuisent le militant, et donne la clé aux plus ambitieux, carriéristes, amoureux du pouvoir pour le pouvoir, et épris d’ambiance « florentine ». Nous devons donc repenser notre organisation, en intégrant le fait qu’a l’heure des NTIC, le leader charismatique est vite contesté et qu’une vraie démocratie participative passe par la proximité. Un citoyen acteur dans sa cité c’est le meilleur vecteur d’un état social actif. Un État recentré sur une fonction stratège, qui expliquera que les régressions sur certains acquis sont compensées par de réelles contreparties pour le plus grand nombre. C'est l'objectif de LIBR'ACTEURS qui a accepté de donner une nouvelle chance aux bonnes volontés en s'associant avec d'autres pour faire vivre cette ardente obligation, en lançant ce 13 décembre, un "CAP'RASSEMBLEMENT" R HASSELMANN