Alors que Venise se prépare à choisir un nouveau maire (mais on ne sait pas quand, puisque la date prévue initialement en mars 2015 à été repoussée sine-die, peut-être en mai, mais…) Rete Venezia a fait un sondage pour découvrir qui pourrait être le candidat idéal pour la mairie de Venise.
Les 662 réponses valides provenaient pour 63 % d’hommes et pour 37 % de femmes, et, si 81 % des réponses sont le fait de personnes entre 26 et 65 ans, la plus grosse représentation est comprise entre 46 et 55 ans.
Sur l’âge du candidat.
Une large majorité préfère un candidat de moins de 50 ans (61 %).
Sur le sexe du candidat.
Le sexe du candidat n’a aucune importance dans 71 % des réponses (18 % préfèrent un homme, 11 % préfèrent une femme). Le vote des femmes est assez équilibré : 47 d’entre elles préfèrent une femme, 42 un homme.
Sur la résidence du candidat.
Il faut savoir, pour bien comprendre la question, que le maire de Venise est aussi le magistrat de Mestre. Si la majorité souhaitent un maire qui habite Venise ou Mestre, qu’il soit insulaire ou de terre ferme n’est pas un argument de poids.
Sur l’expérience politique du candidat.
Une écrasante majorité (67 %) souhaite voir un visage nouveau en politique, soit que le candidat soit un parfait inconnu en politique (35 %), soit que, membre d’un parti, il n’ai jamais été conseiller municipal (32 %). C’est bien le syndrome du Mose, les vénitiens ne veulent plus d’un de ces politiques corrompus qui phagocytent la vie politique depuis plus de 30 ans.
Comment les candidats doivent-ils être choisis.
Les vénitiens souhaitent, dans une large majorité, présider au choix des candidats qui représenteront les partis traditionnels. Pour cela, ils ne veulent pas de candidats désignés par les parti, ou pire, parachutés depuis Rome, mais que des primaires ouvertes soient proposées à chaque vénitien.
A propos du patrimoine du candidat.
Il doit être connu dès l’annonce de la candidature pour 65 % des vénitiens, et en cas d’élection seulement pour 14 %.
Frais de campagne.
En cette période d’austérité, 76 % des vénitiens souhaitent que les candidats ne puissent pas dépenser plus de 50.000 €uros lors de cette campagne électorale pour conquérir la ville de Venise.
Transparence des dépenses de campagne.
Les vénitiens exigent une transparence totale, y compris au cours de la campagne, sur les dépenses engagées par chaque candidat. Marqués par l’expérience de la campagne du parti démocrate et le scandale du Mose qui a corrompu des politiques avec l’argent public, ils sont devenus extrêmement prudents désormais.
Le Candidat et son Conseil Municipal.
Une partie des vénitiens veulent savoir, deux semaines avant le vote, avec quelle équipe le candidat pense gouverner la ville. En effet, on vote pour un candidat et non une liste, et c’est ensuite le jeu des alliances qui donne lieu à des tractations qui sont souvent source de monnaie d’échanges entre factions et cliques. Cela au lieu de savoir qui seront les hommes et les femmes qui accompagneront le maire pour mettre en œuvre son programme.
Quelles priorités pour Venise ?
- Sécurité 67 %
- Relance de la production (industrie, artisanat et commerce) 64 %
- Réorganisation de la machine administrative 59 %
- Gestion du tourisme 59 %
- Encourager les résidents à s’installer dans Venise 53 %
- Santé et bien-être 44 %
- Remise à plat de la participation de la ville dans le Casino municipal 33 %
- Aménagement du territoire 30 %
- Requalification de la zone pétrochimique de Marghera 24 %
- Sport 15 %
- Accessibilité 14 %
- Développement du Quadrante di Tessera 8 %