C’est lors d’un concours de photographie organisé par SNCF que l’équipe Creads a repéré les travaux de Sébastien Camboulive. Vivant et travaillant actuellement dans la ville de Clermont-Ferrand, ce photographe professionnel est l’invité d’honneur de l’opération Ma Ville vue du Train.
Exposition Ma ville vue du train – De gauche à droite : Eric Cinotti, Directeur régional SNCF Auvergne Bourgogne-Ouest, Sébastien Camboulive Photographe et Isabelle Lavest, adjointe à la politique culturelle de la Ville de Clermont-Ferrand.En effet, chaque année, SNCF invite avec l’aide de Creads Digital, les voyageurs à soutenir 3 villes de France et à immortaliser des scènes en gare ou autour de l’environnement ferroviaire. Grâce à cette opération, SNCF souhaite promouvoir le patrimoine historique et culturel des villes de France. Cette année, les villes de Clermont-Ferrand, Reims et Toulouse ont été mises à l’honneur. Les Clermontois et les voyageurs de passage ont été nombreux à immortaliser leur gare. En plus de ces participations amatrices, 18 clichés de Sébastien Camboulive sont exposés sur le parvis de la gare.
« J’ai pris 1 mois pour réaliser cette commande, explique le photographe. J’ai mis à profit la liberté qui m’était donnée pour produire des images en rapport avec mon travail personnel actuel. J’ai tout d’abord effectué un important repérage des lieux pour suivre les différents chemins empruntés par les lignes ferroviaires au sein de la ville ».
Né en 1972 à Paris, formé à l’Ecole de photographie de Vevey (Suisse), Sébastien Camboulive se consacre rapidement à la réalisation d’ensembles photographiques, dont les plus récents ont été exposés à Bucarest, São Paulo, Paris, Bruxelles, Aurillac… Son travail décline, sous diverses formes, les notions de croisements, de trajectoires et d’enfermement.
Photographe de formation, il a d’abord utilisé la vidéo comme moyen de captation massive d’images qu’il réordonne dans sa série de Spirales.
« [Pour Ma ville vue du train] j’ai essayé ainsi de diversifier la typologie des paysages traversés. Cela m’a particulièrement intéressé de voir combien l’univers ferroviaire pouvait organiser et contraindre l’urbanisme. On ne s’en rend pas toujours bien compte mais le passage du train crée de multiples lignes structurantes à l’intérieur d’une ville. S’ajoute à cela, à Clermont-Ferrand, une nature qui tente de reprendre et masquer ces sillons ferroviaires. Il en ressort de très beaux paysages ! »
« Comme à l’accoutumée, j’ai ensuite retravaillé mes photos afin de bousculer les repères habituels. Pour cette série, j’ai voulu jouer sur les contrastes noirs & blancs ainsi que sur les centralisés, les symétries et asymétries ».
Vous pouvez découvrir le travail de Sébastien sur son site camboulive.eu