Synopsis : Jung Jae-Yeol (Jo In-Sung) est un auteur à succès. Sûr de lui et quelque peu arrogant, il est très à l’aise avec les femmes. Il traîne pourtant derrière lui une enfance difficile ayant laissé quelques séquelles émotionnelles. Ji Hye-Soo (Gong Hyo Jin) est interne en psychiatrie. Si elle a choisi cette spécialité, c’est pour parvenir à cerner l’âme et l’esprit humain, mais aussi parce qu’elle a vécu étant adolescente un traumatisme qu’elle ne peut effacer de sa mémoire… Traumatisme qui l’a toujours freinée et bloquée dans ses relations avec les hommes. Malgré sa froideur apparente, elle est particulièrement compatissante envers ses patients. C’est à l’occasion d’un débat télévisé que ces deux protagonistes vont faire connaissance. Une première rencontre quelque peu explosive qui ne les laissera pas indifférents. Mais, Jung Jae et Ji Hye parviendront-ils, ensemble, à panser leur blessures respectives et à affronter la vie sans aucun a priori ?
Synopsis inspiré de Dogaru
Contexte de visionnage
Une fois arrivé en Corée, je dois admettre qu’il m’a fallu un certain temps avant de pouvoir me remettre aux dramas (K-drama en l’occurence). Je n’en ressentais simplement plus le besoin, ici il me suffit de sortir dehors pour vivre un drama en live, si je puis dire !
Quelques personnes m’ont pourtant conseillé ce drama, mais c’est en fait le MV de « I love you » (attention spoilers), une OST magnifiquement interprétée par Yoon Mi Rae qui m’a finalement décidé à me plonger une nouvelle fois dans la folie des dramas.
Et j’avoue ne pas avoir été déçu, je n’aurais pas pu trouver mieux pour une reprise.
Je retrouvai avec grand plaisir Jo In-sung l’acteur génial de That winter the wind blows (de la même scénariste), un drama que j’ai tout bonnement adoré et cette actrice que j’arrêtais pas de voir partout dans la rue de ma petite ville coréenne et que je croyais reconnaître de Greatest Love, drama qui ne m’a jamais donné vraiment envie…
Une histoire de psycho-pathes-logues
Ah la maladie…! C’est un thème assez classique pour un drama, qu’on a souvent retrouvé dans les dramas japonais notamment, même si ça tournait le plus souvent au tragique de manière plus ou moins réussie.
C’est un sujet qui me plaît assez et en particulier la psychologie, on retrouve dans de très nombreux dramas des petites maladies ou psychoses dissimulées chez les personnages principaux, souvent sur le protagoniste masculin pour contraster avec son côté bad boy : la claustrophobie dans Secret Garden ou les acouphènes dans Dream High.
Mais c’est un peu différent dans It’s Okay, That’s Love, là on part du principe que tout le monde a une psychose dans la tête, plus ou moins cachée, plus ou moins grave. Et c’est en fait une vision avec laquelle je suis plutôt d’accord, tout le monde subit des traumatismes ou des pressions qui mènent parfois à des peurs ou des comportements anormaux, d’où la difficulté de définir le concept de “patient sain » mentalement.
Mais revenons au drama, je pense personnellement que son point fort est son côté réaliste. On assiste donc à une romance beaucoup plus rapide que d’habitude (peut-être un peu trop rapide sur certains points d’ailleurs) et le ton général me semble un peu plus adulte. La psychologie est bien abordée, elle fait ressortir le côté humain et donc réaliste des personnages.
Quant au jeu d’acteurs, Gong Hyo-jin est particulièrement bien dans son rôle, à la fois dure, mais terriblement adorable (dans le MV, elle m’a littéralement fait craquer). Entre femme forte et fille mignonne, elle passe de l’une à l’autre sans trop exagérer.
J’ai tellement adoré son personnage que j’ai été incapable de visionner les premiers de Master’s Sun, sa personnalité sonnant faux à côté de son personnage dans It’s Okay, That’s Love.
Pour Jo In-sung, malgré le fait qu’il soit présenté comme un personnage prétentieux et coureur de jupons, il ne devient pas énervant grâce à une certaine humilité. Et les personnages secondaires sont très attachants et non sans intérêt, chacun a son passé et sa personnalité, assez bien développés pour la plupart d’entre eux.
Gros big up pour Lee Kwang-soo (Running Man, City Hunter) atteint du syndrome de la Tourette dans le drama, juste génial !
L’histoire d’amour principale est un peu plus moderne à mon sens et on constatera quelques ambiguïtés dans chacune des romances, pour une fois pleinement assumées.
L’intrigue en dehors du couple est également bien tenue, bien ficelée et riche en rebondissements. Sans vouloir me vanter, je suis plutôt bon pour déceler les « coups de théâtre », j’ai néanmoins réussi à me faire surprendre (en particulier la fin d’un épisode précis…)
Côté technique, une qualité de réalisation classique mais toujours bonne et une bande sonore très prenant empruntant de nombreux titres non coréens (dont Quentin Mosimann… WTF ? Il est pas mort, lui ?)
En résumé, It’s Okay, That’s Love réussi à la fois à nous captiver à coups de psychanalyses mais aussi à nous faire rêver avec une belle petite romance sans en faire des tonnes. Très rafraîchissant !
Pour faire mon hipster, je vais dire que je ne crois pas au système de notes !
Maw, pour vous servir, en direct du Pays du Matin Calme