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Un mouvement après l’autre

Publié le 18 décembre 2014 par Elosya @elosyaviavia

Mannequin HetM maillot de bain

Mains, bras, jambes.

Le corps travaille.

La tête aussi.

Durement.

Hier, je faisais mes longueurs de piscine, je me concentrais sur les mouvements, mon souffle. Par moments, j’ai même senti que j’arrivais à faire abstraction des autres nageurs/nageuses.

J’ai encore un peu de mal à être en maillot. J’ai l’impression de ne voir que des filles gaulées. Et je me compare bêtement. J’ai parfois la sensation que les gens vont regarder ma celllulite, vont me trouver grosse ou trop ceci ou cela. Et en même temps, je me sens moins assaillie par ce genre de pensées.Et pourtant, j’apprécie de plus en plus mon corps dans sa globalité, je l’aime de plus en plus chaque jour, mais voilà parfois il y a des jours avec ou sans.

Forcément tout à ma nage que je pouvais être, mon esprit a commencé à divaguer. Je me disais que ces derniers temps, je m’occupais mieux de moi.

Cette semaine, il s’est passé un truc très positif au travail pour moi. Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai eu suffisamment confiance en moi pour faire une demande et qu’à force de ténacité, ça a fonctionné. Je me sens très fière de cela et du coup, j’ai pris le temps pour faire le point sur comment avancer sur d’autres choses. Sur ce que je voulais faire pour moi d’un point de vue artistique, personnel, professionnel. J’ai fait des petits exercices pratiques pour projeter un peu tout ça. Et puis mon inconscient a fait le reste du boulot :-). J’ai pris à bras le corps le fait de « travailler » mon estime et ma confiance en moi.

Ca progresse, ça progresse.

Ce nouveau projet bloguesque arrivé à point nommé, à un moment où je voulais continuer à écrire ici, mais aussi prendre un autre chemin, relever un nouveau défi. Et la semaine dernière, je discute avec un pote comédien au théâtre, il me parle d’un projet pour son asso qu’il me verrait bien mener, parce que j’écris. Et qu’il sait que je suis plutôt bonne en ciné, télé. Je fourmille d’idées. Quelques jours après, rendez-vous pris avec l’un de ses comparses. J’expose mes idées, ce que je vois comme objectifs. C’est lancé. Il ne reste plus qu’à (je vous en reparlerais ;-))

La méditation mine de rien, ça me fait du bien. Des mois que je médite, que je relaxe, que je me sophrologue l’esprit, le corps, la tête et je sens que ça va mieux. Oh je reste une angoissée qui sent ses nerfs parfois partir en vrille. Mais disons que je prends les choses avec un chouia plus de recul, de lucidité, moins de panique. Je ne suis pas un petit buddha (je ne crois pas l’être un jour, mais sait-on jamais). Mais je me découvre de plus en plus patiente et posée. La sagesse ?

Mes cheveux, ma bataille deviennent progressivement mes cheveux, je vous kiffe peu à peu. J’ai solennellement décidé de prendre VRAIMENT soin d’eux. De choisir les bons produits, de respecter les temps de pose, de ne plus bâcler mes coiffures. Je me suis d’ailleurs lancée un défi pendant 20 jours, une coiffure, une journée pour voir où j’en étais question créativité capillaire. Et je n’ai point démérité.

Célibat, célibat, célibat. J’ai beaucoup parlé Célibat avec ma psy (et dans ma tête aussi, il y a eu beaucoup de conversations intérieures sur le célibat). Le fait est que voir la très grande majorité de mes proches se marier, avoir des bébés, s’installer ou passer tout simplement par la case couple me rend heureuse pour eux (j’en avais parlé ici). Mais me plonge aussi parfois dans des tourments de questions à base de pourquoi je suis seule célibataire  ? pourquoi est ce que je n’ai pas aussi rencontré la personne avec qui je vais partager les prochaines années de ma vie ? J’ai peur de ne pas trouver chaussure à mon pied. J’ai la trouille de me mettre en couple avec quelqu’un qui ne me respecterait pas. J’ai la trouille de ne pas avancer dans ma vie amoureuse. Je retourne le « problème » de manière sociétal aussi. Quand on est célib, on entend souvent que c’est le moment pour profiter, s’occuper de soi, en même temps quand on dépasse la trentaine, on entendu aussi qu’il serait temps de se caser, de fonder une famille tout ça tout ça. Une fois en séance psy, quand je ne me sentais pas dévorer par la peur, j’ai dit que peut-être qu’il me fallait juste du temps pour mieux me connaître et ainsi faire une rencontre sous les meilleurs auspices avec quelqu’un.

Dans ma dernière longueur de piscine pour ma séance, je commençais à fatiguer. J’ai ralenti le rythme et je me suis concentrée sur mes mouvements. Un mouvement après l’autre, juste continuer à avancer.

Mon petit leitmotiv du moment.


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