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Le syndrome de la glandeuse mal assumée

Publié le 17 décembre 2014 par Distrayante @BlogModeDeco
Le syndrome de la glandeuse mal assumée

Le syndrome de la glandeuse mal assumée me touche depuis pas mal d’année.Je me souviens avec nostalgie de l’époque ou je m’attelais à mes lignes d’écritures aussitôt mon lait fraise avalé. J’avais 5 ans et demi et je refusais de regarder la télé tant que mes devoirs n’étaient pas terminés.

Avec le temps, j’ai bien changé. J’ai commencé à devenir mal organisée au collège il me semble. Mais cette année, c’est le pompon ! Mes deux heures de trajets quotidien, (50 minutes aller, 50 minutes retour environ) jusqu'à l’université ont fini de me transformer en parfaite glandeuse mal assumée.

Glandeuse, c’est très simple comme concept, il me semble que tout le monde comprend. Dans mon cas ça se traduit par préfèrer regarder des séries, lire (livres, magazines ou blog), plutôt que de travailler pour ses partiels. Ce matin épreuve de communication … Mais revenons un peu en arrière.

Flash back numéro 1 : Hier soir, j’ai une grosse flemme. Je travaille tout de même, je ne suis pas complètement folle. Je lis mon cours, je commence une fiche… mais je me décourage vite. Il est déjà tard, j’ai besoin de dormir !
Flash back numéro 2 : Depuis janvier, notre prof de communication nous dit « 10/20 c’est bien. 14 c’est très bien ». Une voix aventureuse s’élève alors (pas la mienne) pour demander « et 16 ? ». La réponse est glaçante : « 16 c’est excellent » saupoudré d’un truc du genre « 16 ça n’arrive jamais, 14 c’est le maximum ».
Retour au flash back numéro 1 : non mais sérieusement ? Je veux bien bosser comme une grosse malade, mais pas pour avoir 14 maximum ! La moindre des choses dans ce genre de cas c’est de nous le signaler en rendant les notes ! Parce que ce genre de réflexion c’est démotivant. Non mais vous imaginez vous un manager qui dit à son équipe « une augmentation ? 1 pour cent sur 10 ans c’est très bien ». Non ! Personne n’imagine, parce que (tout en chœur) « c’est pas motivant ». Et bien là c’est pareil. Je n’étais pas motivée. Mais ce n’était pas de ma faute.
Sauf que voilà. Je n’ASSUME PAS ! Ce matin je me lève, prise de panique, et dans le métro (45 minutes de métro environ sur le trajet total.) je dévore mon classeur des yeux (le contenu, pas la couverture, soyons au clair là-dessus). Je croise une copine au détour d’un arrêt, tout en parlant je garde un œil sur mon classeur 8-10 h épreuve de traduction, 10h-10h0 pause, pendant laquelle je dévore* toujours mon classeur.
La glandeuse mal assumée c’est ça. C’est celle qui se persuade qu'elle fera le minimum alors qu’au final elle bosse quand même un peu plus que le minimum, mais dans des conditions de stress épouvantable. Et surtout, si vous lui demandez pourquoi elle n’a pas bossé, la glandeuse mal assumée pour répondra « mais c’est pas de ma faute ! ».
*Dévorer ses cours : ici c’est au sens figuré. Mais, je me suis toujours demandé si je ne ferais pas mieux de réellement les avaler** ? Qui fait, c’est peut être ça le VRAI secret de la réussite scolaire. Bouffer ses cours littéralement.
** 3 ans après, je me demande toujours si le vrai secret de la réussite ce n'est pas de bouffer ses cours littéralement.  
P.s: j'ai été très désorganisée scolairement parlant jusqu'au second semestre du master 2 ou j'ai rectifié le tir. Oui je sais ça fait tard. Mais mieux tard que jamais

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