Hop, hop, hop, un petit billet express pour vous parler d’un polar made in Danemark sorti chez les éditions Mirobole.
Un vivier d’auteurs de l’Est et du Nord de l’Europe et ce, pour notre plus grand bonheur de lecteur à la recherche d’un peu d’originalité.
Les couvertures sont alléchantes et directes, les pitchs souvent attrayants et le contenu ne manque souvent pas de qualité, alors que demande le peuple ?
N’hésitez plus à faire connaissance avec Daniel trokic, enquêteur auquel on s’attache dès les premières pages de ce roman qui oscille entre thriller et roman noir.
Quand deux femmes sont retrouvées dans deux valises au beau milieu d’un champ, c’est l’ébullition dans l’équipe de Trokic qui est en charge d’élucider ce mystérieux double-crime.
Partout sur le corps des jeunes femmes, des marques en forme d’Y. Puis, au fur et à mesure, les indices pleuvent, les pistes ouvrent de nouveaux horizons à l’enquête et les choses prennent une tournure plus complexe qu’on ne soupçonnait à l’origine…
Le sang, l’eau, les secrets de famille et la mort courent sur les pages de ce texte fort et qui met mal à l’aise.
Jusqu’à la fin, vous serez surpris.
La première moitié du bouquin vous semblera surement plus lente et fastidieuse que la seconde moitié qui lance le rythme sur la voie du suspens et du désir de connaître la chute.
Un style facile qui se lit avec fluidité et qui laisse aux lecteur le plaisir d’être pris au piège de personnages bien campés et de décors qui font frissonner et donnent à notre imagination une liberté incroyable.
Une auteure à découvrir qui donne, avec ce deuxième opus (édité en France), l’envie de poursuivre les présentations.
Mauvaises eaux, Inger Wolf, Mirobole, 2014