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Almost Love : Savoir Aimer

Publié le 17 décembre 2014 par Diana
Almost Love : Savoir Aimer Comédie, romance, mélodrame, voilà les ingrédients du sympathique film Almost Love / Cheongchun-manhwa (2006) du cinéaste sud-coréen Lee Han. Il signe ici son deuxième long-métrage.
Lee Ji-hwan, fan de Jackie Chan et pratiquant de Taekwondo rêve de devenir un célèbre cascadeur. Depuis de longues années, il partage une amitié sincère avec Jin Dal-rae qui, elle rêve de devenir actrice. Malheureusement, cette dernière est envahie par le trac à chaque audition. Elle ne supporte pas de se retrouver devant plusieurs personnes…
Almost Love : Savoir Aimer Almost Love c’est la comédie sud-coréenne sortie du moule. Un gars, une fille, une histoire qui passe par l’humour, la romance sous-jacente et le malheur qui les frappe et qui plonge nos protagonistes dans un mélo parfois lourd. Mais voilà, si le film ne se démarque pas, notamment parce qu’il est sans surprise tant sur la structure que le dénouement, Almost Love a ce petit « truc » qui vous touche. Il vous fait passer un agréable moment, même si tout ne prête pas à rire. Alors oui, certains trouveront l’histoire répétitive, sans but voire inintéressante lorsque ce n’est pas une réalisation souffrant d’un faux rythme. Qu’importe ! Au-delà des défauts, il y a dans certains films une magie qui s’opère. Une histoire qui vous touche plus qu’une autre, des acteurs, une réalisation,… Almost Love serait de ceux-là.
Le duo d’acteurs, Kwon Sang-wu et Kim Ha-neul est parfait. Une spéciale pour Kwon Sang-wu que l’on retrouve en fan de Jackie Chan avec la coupe de Mireille Mathieu après avoir été un fan de Bruce Lee dans Once Upon a Time in Highschool (2003). Le bémol de taille serait la réalisation de Lee Han plutôt molle, dommage. Certes, Almost Love ne prétend rien changer dans la comédie du Pays du matin calme. On pourrait regretter qu’il n’apporte rien de nouveau et qu’il s’aligne sur des choses déjà existantes mais encore une alchimie s’opère. L’histoire des amis d’enfance que sont Ji-hwan et Dal-rae, l’un pauvre vivant avec son père sans travail, l’autre vivant avec ses parents dont le père est handicapé. Je sais, cela fait très tableau noir écrit comme ça. Malgré tout, la vie continue et des moments heureux ils en vivent sans se larmoyer. On voit leur enfance lorsqu’ils se racontent, se rappellent du passé. On a droit à de jolies scènes, des scènes drôles mais aussi tristes.
Almost Love de Lee Han réussit le pari de nous divertir. Une spéciale pour la scène de karaoké, même si on la voit venir à trois kilomètres. Même l’aspect plus mélodramatique est intéressant dans le sens où il livre un message d’espoir et de combat face à l’adversité. 
I.D.

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