Organisée par l’Agence du Court Métrage avec le soutien du CNC, la conférence de presse du festival du court métrage Le jour le plus court s’est tenu le 8 novembre dernier au Cinéma des Cinéastes. Focus sur cette nouvelle édition qui aura lieu du 19 au 21 décembre 2014 avec une programmation audacieuse pour le plaisir des habitués et… des néophytes.
Au programme de cette édition : carte blanche à Axelle Ropert (Etoile Violette, Tirez sur la langue Mademoiselle ), focus sur Benoît Forgeard, nouveau dandy du cinéma français à l’intelligence fine et à l’humour absurde, et Jean Charles Hue, cinéaste iconoclaste et lumineux pour l’autre. Deux réalisateurs et un point commun, celui de revisiter les codes du cinéma et pourquoi pas s’il l’on osait, de les redéfinir à travers le prisme de l’expérimentation et de l’imagination.
Lors de la conférence de presse, Axelle Ropert a parlé du court métrage comme « d’un exercice difficile, réclamant peut-être plus d’exigence, ne serait-ce que par la contrainte de la durée, que le long métrage ». Si le réalisateur interroge le cinéma par cette expression cinématographique, qu’en est-il du spectateur ? La durée, courte ou « fulgurante et fugace » pour paraphraser Benoit Forgeard ne lui permettrait-il pas de rester plus attentif, plus réceptif.
Philippe Germain, Catherine Bizern,
Axelle Ropert et Benoit Forgeard
© D.R.
À l’heure on l’on tweete, zappe, surfe sur une, deux, voire trois applications, tout en parlant à son interlocuteur, le cinéma, tout spécialement sous une forme brève, ne réclamerait-il pas quant à lui, toute notre attention ?
Si le festival Le jour le plus court met en valeur l’exercice du court métrage, il permet également de questionner notre histoire au passé et au présent. Cette année une programmation éclectique sur la thématique « C’est quand la paix » sera également proposée.
Dans son édito Catherine Bizern, directrice artistique de Le jour le plus court parle « d’interroger la capacité destructrice de l’homme mais aussi et surtout, son désir de vivre ensemble ».
Une thématique engagée donc qui favorisera l’échange et le débat autour de cette problématique actuelle.
Plus que jamais Le festival Le jour le plus court se veut populaire. Grâce aux moyens d’actions développés par l’Agence du Court Métrage, Le jour le plus court verra son rayonnement étendu à plus de 165 salles de cinéma indépendantes, 890 établissements scolaires, 125 médiathèques, 40 instituts français et ses partenaires.
Un numéro spécial du magazine du court métrage Bref sera édité à cette occasion à plus de
200 00 exemplaires. Avec plus d’une centaine de films, allant du film documentaire aux œuvres expérimentales, en passant par les films d’animations, l'ambition des équipes organisatrices sera de réunir petits et grands dans les salles obscures et ailleurs...
Bulle de Culture leur souhaitent de réussir !
N.P.
En savoir plus :
- http://www.lejourlepluscourt.com/ (site officiel)