The Goldbergs // Saison 2. Episodes 8 et 9. I Rode A Hoverboard! / The Most Handsome Boy on the Planet.
Encore une double réussite pour The Goldbergs. Ces deux épisodes ne sont pas forcément ce que la série a fait de meilleur mais disons que cette saison 2 est si constante que je n’arrive même pas à dire quel est l’épisode que je préfère. Même parmi ses deux épisodes j’ai du mal à en préférer un. Je pense que les épisodes parfaits de The Goldbergs sont ceux qui parviennent à incarner la balance parfaite entre la nostalgie des années 80, le coeur et l’humour. Après tout c’est ce qui a toujours plus ou moins fait le sel de cette comédie, même si durant sa première saison elle n’était pas toujours au sommet de son art (ce qui est regrettable mais qui n’ampute en rien à sa qualité). Cette année, les scénaristes de la série ont surtout compris ce que l’on attendait de cette comédie afin de la faire entrer dans le moule du « Comedy Wednesday » de ABC. Cela fonctionne et tant mieux car cette comédie a tous les atouts de la comédie qui peut fonctionner. Elle s’attarde sur la famille, créé des quiproquos et des situations comiques efficaces, sans compter qu’elle nous apporte aussi un peu de nostalgie bienvenue des années 80. J’ai beau ne jamais avoir vécu durant ces années, c’est tout de même des années où il y a l’essor de tout un tas de choses.
Ce que j’apprécie également avec ces deux épisodes c’est qu’ils savent justement associer tout ce que la série peut être de bon et nous en faire un mix terriblement jouissif. En tout cas, je ne m’attendais pas nécessairement à ce que cela aille dans ce sens là mais bon, je ne peux qu’être aux anges. Car The Goldbergs est ce que je voulais qu’elle soit depuis le début cette année, elle est une bonne comédie tout simplement. Pour ce qui est de « I Rode a Hoverboard », je dois avouer qu’avec un tel titre je savais bien que Adam allait encore une fois nous offrir son meilleur. En grande partie car les « hoverboard » est quelque chose que l’on a hérité de… Retour vers le Futur II. Etant donné que Adam est le plus grand fan de cinéma de The Goldbergs, c’était donc d’une logique implacable. Robert Zemeckis nous a tout de même offert quelque chose d’assez plaisant dans son ensemble et j’aurais tellement apprécié qu’il réalise cet épisode. Je suis certain que cela en doit pas être difficile d’aovir un réalisateur comme lui mettre en scène un épisode d’une comédie aussi référencée que celle-ci. Je suis même persuadé que Adam F. Goldberg, le créateur de la série (dont The Goldbergs s’inspire de la jeunesse).
Forcément que l’histoire d’Adam et Erica est probablement l’une des meilleures choses de cet épisode. D’une part avec Erica qui fait tout ce qu’elle peut pour instruire son frère. Et elle est excellente dans ce registre là. Ensuite il y a toute l’histoire de Barry qui ne sert pas à grand chose. Après tout ce n’est pas aussi intéressant que Adam avec Emmy. Toute l’histoire de la famille qui tombe sous le charme du nouveau restaurant chinois du coin tenu par la mère de Dave Kim.
Beverly - « I’ll just drop this block of frozen broccoli into the boiling hot grease »
Puis nous avons « The Most Handsome Boy on the Planet », on autre bon épisode de The Goldbergs. C’était tout de même un sacrément bon épisode une fois de plus. En grande partie par rapport à ce qu’il installe pour développer la nostalgie des années 80. Il y a tout un tas de choses que je n’ai pas connu (encore plus car je suis français et que je n’ai donc pas eu la culture américaine dès ma plus tendre enfance) mais c’est fascinant. Ces années où tout semblait aller vite et où tout semble prospérer. En tout cas, je ne pouvais pas demander mieux de la part de la série. L’idée que Barry puisse faire une carrière de modèle était tout de même assez cocasse en son genre. Que l’on propose à Erica, je veux bien, mais Barry… Quand on va découvrir que c’est bien différent de ce que l’on aurait pu penser, alors les choses prennent une forme légèrement différente. Un homme lui demande alors 100 dollars afin de faire démarrer sa carrière. Tout cela va permettre à Bev d’entrer dans la danse et de s’incruster car bon, donner 100 dollars comme ça… j’aurais un peu de mal à les donner personnellement. Quoi qu’il en soit, The Goldbergs parvient à délivrer des tas de solides répliques, surtout grâce à Bev qui fait clairement le show là dedans.
La conclusion de l’épisode, où l’on retrouve Bev et son fils en train de poser pour un magazine type Parents c’est d’autant plus cocasse que The Goldbergs sait très bien retranscrire les éléments les plus importants et les plus intéressants de The Goldbergs. Les meilleures choses de cet épisode sont peut-être les plus visibles. L’épisode introduit également Paul Sorvino dans l’univers de The Goldbergs, dans le rôle du père de Murray. On va alors l’appeler Pop Pop. L’épisode fait une référence bien sentie à E.T alors que Adam, grand fan, va revoir le film une nouvelle fois. Murray de son côté impose un peu mieux sa place dans un épisode qui aurait très bien pu manquer de peps et d’originalité. Ainsi, on se retrouve donc à tout un tas de belles choses, drôles et agréables. Que demander de mieux (ou de plus).
Note : 9/10. En bref, deux très bons épisodes une fois de plus.