Chronique réalisée par Aely Nah
:star: Le loup de L.A de Maggie Stiefwater
Nombre de pages : 375 pages
Éditeur : Hachette
Date de sortie : 26 novembre 2014
Collection : Black Moon
Langue : Français
ISBN-10: 2012038727
ISBN-13: 978-2012038721
Prix Éditeur : 18.00€
Disponible sur Liseuse : oui
Sur Lecture Academy
Son résumé :
Tout le monde croit connaître l’histoire de Cole St. Clair. Le succès. La drogue. La déchéance. Puis sa disparition. Mais rares sont ceux qui connaissent son secret le plus sombre – sa capacité à se métamorphoser en loup. Isabel fait partie du cercle restreint de ceux qui savent. Il fut un temps où ils auraient même pu s’aimer. Un temps révolu. Jusqu’au jour où Cole est de retour. De retour sur la scène. De retour où le danger rôde. De retour dans la vie d’Isabel.
Mon Avis :
Tout d’abord pour les fans de la trilogie de Maggie Stiefwater je tiens à préciser que vous n’aurez aucun risque de spoil dans cette chronique malgré le fait que ce livre va vous parler de personnages connus…de vous. Car je l’avoue je connais mais n’ai encore jamais eu le loisir de lire cette auteure.
J’ai donc eu un peu de mal dés le début à me sentir concernée par le récit. Il me semblait prendre le train en marche et même si c’est un peu déstabilisant cela n’a pas été non plus rebutant.
Car il semble certain que nos deux protagonistes ont un passif commun et pas des moindres. Heureusement l’auteure parsème le début du récit de flashback ou souvenirs du point de vue des deux personnages.
Car nous avons droit à leur vision simultanée des événements, à une alternance de chapitres basés sur l’un ou l’autre au gré de l’histoire. Du coup mon manque du début se comble peu à peu et mon intérêt grandit doucement.
Mais pourtant les suivre pas à pas dans cette histoire, qui renaît ou … non, a quelque chose qui au fil de ma lecture manque pour me plonger dedans.
Que les puristes ne me trucident pas! Je l’ai dit je ne connais pas cet univers, alors découvrir en quelques pages leurs échanges mi-amoureux, mi-indescriptibles ne me fascinent pas. Cela m’a-t-il pénalisé dans ma lecture ? Je me le suis demandé.
Cole pourrait être attachant s’il n’avait cette propension à vouloir tout diriger et à se décharger des choses qui le gênent sur les autres. Comme tous ces réseaux sociaux qu’il confie d’un sourire à Isabel.
Il est manipulateur et en même temps la relation qu’il crée avec Léon est surprenante de simplicité. Pourtant il se sert de lui pour découvrir L.A, pour ne pas s’ennuyer tout comme il se sert de tous. Il a juste l’air plus agréable et plus naturel avec Léon, Jérémy ou Isabel qu’avec les autres.
Il est à la fois torturé et sensible. Son passé de drogué le poursuit partout dans sa tête et seul son amour immodéré de la musique et d’Isabel semble le rendre humain.
Normal me direz-vous pour un loup-garou? Et là encore cette facette n’est que partiellement utilisée et encore seulement comme un isotrope antidépresseur plutôt que comme une seconde nature chez lui.
De son côté Isabel est indécise et légèrement asociale. Elle travaille dans une boutique où pour vendre elle se doit d’ignorer au mieux le client, elle ne semble vivre vraiment qu’en présence de Cole. Car alors elle fait ressortir sa hargne, ses piques sarcastiques et son humour caustique en même temps que son amour pour lui. Bizarre mélange. En fait elle semble se chercher entre une mère qui l’a un peu trop façonnée à son image et un monde de superficialité. Elle semble elle aussi à la fois fragile et forte, fragile face à ce monde où elle ne connaît pas sa place et forte face à Cole qui la maintient sans le savoir la tête hors de l’eau.
Cette dualité des personnages est très bien décrite et je suppose que si j’avais suivi la trilogie je me sentirais beaucoup plus encline à les suivre d’un autre œil. Peut-être aurais-je alors le sentiment de partager avec eux cette remontée des enfers et d’apprécier à sa juste valeur leur évolution respective face à cette vie d’avant qui les a, à priori, un peu détruits. Ainsi hélas ils me semblent trop lointains pour m’attirer vraiment.
De plus, leur histoire se développe sur un fond de « reality show » où la réalisatrice semble n’attendre qu’une erreur de son invité pour le crucifier. Pourtant elle cède à ses caprices et garde tout de même un semblant de contrôle sur la situation.
C’est donc suivi par des caméras que nous découvrons Cole, le Cole artiste, calculateur, le Cole sexy et aguicheur. Celui hors caméra est plus simple mais pas plus attachant.
Pour moi il leur manque ce petit quelque chose qui va me faire vouloir m’immiscer dans leur histoire, les regarder se retrouver, et en même temps partager cette expérience bizarre que va être cette émission de Baby North.
Leur côté dévasté, qui veulent se reconstruire l’un autour de la musique et de son amour, l’autre en se cherchant un nouveau chemin de vie est une base intéressante.
Je n’ai d’ailleurs rien à redire à la plume de l’auteure qui sait être poétique et même nous donner l’illusion de sa vision des choses lors de certaines descriptions.
Même les autres personnages ont chacun un côté fragile qui feraient presque pencher la balance en leur faveur plutôt qu’en celle de nos deux héros.
La peur éduquée de Sofia de l’image qu’elle donne aux autres, le côté un peu trop sérieux et pompeux de Léon ont quelque chose d’attachant. Ils semblent plus vrais dans leurs manières de se mouvoir face au monde. Leurs peurs pourraient être les nôtres, leur vie aussi.
C’est donc avec un avis très mitigé que je conclus cette chronique.
Une chose est sûre j’ai aimé la plume de Maggie Stiefwater même si je n’ai pas accroché à son roman.
Elle est captivante par sa nature narrative et descriptive si réelle des décors et des situations.
Je pense donc que je tenterai un jour cette trilogie et relirai ensuite ce tome à part et en même temps dans sa continuité de par le passif de Cole et Isabel.
Fans de la trilogie ne soyez pas rebutés ni vexés par mon analyse. Car je la pense incomplète du fait de mon ignorance. Elle est cependant celle ressentie à l’instant de ma lecture.
Si vous avez aimé cette auteure par le passé je pense que vous y retrouverez cette plume qui vous a sûrement autant plu qu’à moi et ces personnages qui vous ont probablement conquis. Alors ne laissez pas un avis mitigé vous gâcher votre plaisir et retourner vite retrouver vos héros et suivre leur évolution vers un futur qui vous surprendra peut être … ou pas.
Chronique réalisée par Aely Nah
:star: Le loup de L.A de Maggie Stiefwater
Nombre de pages : 375 pages
Éditeur : Hachette
Date de sortie : 26 novembre 2014
Collection : Black Moon
Langue : Français
ISBN-10: 2012038727
ISBN-13: 978-2012038721
Prix Éditeur : 18.00€
Disponible sur Liseuse : oui
Sur Lecture Academy
Son résumé :
Tout le monde croit connaître l’histoire de Cole St. Clair. Le succès. La drogue. La déchéance. Puis sa disparition. Mais rares sont ceux qui connaissent son secret le plus sombre – sa capacité à se métamorphoser en loup. Isabel fait partie du cercle restreint de ceux qui savent. Il fut un temps où ils auraient même pu s’aimer. Un temps révolu. Jusqu’au jour où Cole est de retour. De retour sur la scène. De retour où le danger rôde. De retour dans la vie d’Isabel.
Mon Avis :
Tout d’abord pour les fans de la trilogie de Maggie Stiefwater je tiens à préciser que vous n’aurez aucun risque de spoil dans cette chronique malgré le fait que ce livre va vous parler de personnages connus…de vous. Car je l’avoue je connais mais n’ai encore jamais eu le loisir de lire cette auteure.
J’ai donc eu un peu de mal dés le début à me sentir concernée par le récit. Il me semblait prendre le train en marche et même si c’est un peu déstabilisant cela n’a pas été non plus rebutant.
Car il semble certain que nos deux protagonistes ont un passif commun et pas des moindres. Heureusement l’auteure parsème le début du récit de flashback ou souvenirs du point de vue des deux personnages.
Car nous avons droit à leur vision simultanée des événements, à une alternance de chapitres basés sur l’un ou l’autre au gré de l’histoire. Du coup mon manque du début se comble peu à peu et mon intérêt grandit doucement.
Mais pourtant les suivre pas à pas dans cette histoire, qui renaît ou … non, a quelque chose qui au fil de ma lecture manque pour me plonger dedans.
Que les puristes ne me trucident pas! Je l’ai dit je ne connais pas cet univers, alors découvrir en quelques pages leurs échanges mi-amoureux, mi-indescriptibles ne me fascinent pas. Cela m’a-t-il pénalisé dans ma lecture ? Je me le suis demandé.
Cole pourrait être attachant s’il n’avait cette propension à vouloir tout diriger et à se décharger des choses qui le gênent sur les autres. Comme tous ces réseaux sociaux qu’il confie d’un sourire à Isabel.
Il est manipulateur et en même temps la relation qu’il crée avec Léon est surprenante de simplicité. Pourtant il se sert de lui pour découvrir L.A, pour ne pas s’ennuyer tout comme il se sert de tous. Il a juste l’air plus agréable et plus naturel avec Léon, Jérémy ou Isabel qu’avec les autres.
Il est à la fois torturé et sensible. Son passé de drogué le poursuit partout dans sa tête et seul son amour immodéré de la musique et d’Isabel semble le rendre humain.
Normal me direz-vous pour un loup-garou? Et là encore cette facette n’est que partiellement utilisée et encore seulement comme un isotrope antidépresseur plutôt que comme une seconde nature chez lui.
De son côté Isabel est indécise et légèrement asociale. Elle travaille dans une boutique où pour vendre elle se doit d’ignorer au mieux le client, elle ne semble vivre vraiment qu’en présence de Cole. Car alors elle fait ressortir sa hargne, ses piques sarcastiques et son humour caustique en même temps que son amour pour lui. Bizarre mélange. En fait elle semble se chercher entre une mère qui l’a un peu trop façonnée à son image et un monde de superficialité. Elle semble elle aussi à la fois fragile et forte, fragile face à ce monde où elle ne connaît pas sa place et forte face à Cole qui la maintient sans le savoir la tête hors de l’eau.
Cette dualité des personnages est très bien décrite et je suppose que si j’avais suivi la trilogie je me sentirais beaucoup plus encline à les suivre d’un autre œil. Peut-être aurais-je alors le sentiment de partager avec eux cette remontée des enfers et d’apprécier à sa juste valeur leur évolution respective face à cette vie d’avant qui les a, à priori, un peu détruits. Ainsi hélas ils me semblent trop lointains pour m’attirer vraiment.
De plus, leur histoire se développe sur un fond de « reality show » où la réalisatrice semble n’attendre qu’une erreur de son invité pour le crucifier. Pourtant elle cède à ses caprices et garde tout de même un semblant de contrôle sur la situation.
C’est donc suivi par des caméras que nous découvrons Cole, le Cole artiste, calculateur, le Cole sexy et aguicheur. Celui hors caméra est plus simple mais pas plus attachant.
Pour moi il leur manque ce petit quelque chose qui va me faire vouloir m’immiscer dans leur histoire, les regarder se retrouver, et en même temps partager cette expérience bizarre que va être cette émission de Baby North.
Leur côté dévasté, qui veulent se reconstruire l’un autour de la musique et de son amour, l’autre en se cherchant un nouveau chemin de vie est une base intéressante.
Je n’ai d’ailleurs rien à redire à la plume de l’auteure qui sait être poétique et même nous donner l’illusion de sa vision des choses lors de certaines descriptions.
Même les autres personnages ont chacun un côté fragile qui feraient presque pencher la balance en leur faveur plutôt qu’en celle de nos deux héros.
La peur éduquée de Sofia de l’image qu’elle donne aux autres, le côté un peu trop sérieux et pompeux de Léon ont quelque chose d’attachant. Ils semblent plus vrais dans leurs manières de se mouvoir face au monde. Leurs peurs pourraient être les nôtres, leur vie aussi.
C’est donc avec un avis très mitigé que je conclus cette chronique.
Une chose est sûre j’ai aimé la plume de Maggie Stiefwater même si je n’ai pas accroché à son roman.
Elle est captivante par sa nature narrative et descriptive si réelle des décors et des situations.
Je pense donc que je tenterai un jour cette trilogie et relirai ensuite ce tome à part et en même temps dans sa continuité de par le passif de Cole et Isabel.