Un ami me dit que je tends à m'entourer de "has been". Moment de révélation, je vois une erreur qui me coûte cher :
Le has been me séduit du fait de son expérience, des exploits qu'il raconte. Mais il a perdu le contact avec la réalité, il n'a pas entretenu ses talents. Et, surtout, il n'a plus l'envie de se battre. Ce que je n'ai pas compris. Si bien que je fais des pieds et des mains pour promouvoir le has been. Et lorsque j'ai réussi, il me claque dans les doigts. Il prend peur. Il n'est plus à la hauteur de son passé.
Etes-vous un has been ? Anthony Frémaux, le cofondateur de Ligamen, fait une observation décisive : ce qui compte c'est plus l'appétence que la compétence. Un "has been" n'a plus de désirs.
Le chômage crée des has been. Par faute de pratique, l'individu perd vite en savoir-faire et en énergie. L'homme se complaît dans son malheur. Mais, il y a pire : le diplôme. Si vous vous définissez comme un "ancien élève", vous avez de fortes chances d'être un has been. L'Education nationale ou la fabrique du has been ?