En soirée, nous irons manger au Billig, une crêperie Bistro sur St-Jean qui est un petit paradis de la dégustation. Nous avons levé notre verre de cidre aux canneberges à nos 19 ans de vie commune.
Le lendemain, lever tôt pour des couche-tard afin d’arriver un peu à l’avance au Grains de soleil café. L’endroit est idéal pour une causerie. Des fauteuils (pas des chaises là !) parsemés en demi- cercle dans une pièce privée des plus joyeuses. Une odeur de café chatouille les narines et bientôt les papilles, en écoutant un MARSI heureux, détendu, éloquent. Je me prends plus comme une actrice qu’une spectatrice et rajoute mes gros grains de sel.
Une fois le micro fermé, car oui il en avait un, nous sommes déménagés à la librairie Vaugeois où une table attendait l’homme à la dédicace très détaillée, représentant généralement un vélo, un personnage, parfois un décor. Rien de moins. Et différente d’une personne à l’autre, un détail saisi se transformant parfois en anecdote rigolote.
Pas loin de quatre heures de dédicaces plus tard (je vous l’avais dit qu’il avait la dédicace généreuse), l’heure de la récompense a sonné : Marsi se choisissait un livre pendant que j’en avais choisi deux (qu’est-ce que vous pensez que je fais moi dans une librairie à part de contempler les va-et-vient des clients !), surtout qu’un concours court présentement chez Les Vaugeois pour leur quarantième année d’existence. Cette constance et cette endurance d’une librairie de quartier se soulignent à gros traits n’est-ce pas ! Profitez de ce concours, comme nous l’avons fait, un coupon de participation par livre Ensuite, imaginez ce que vous feriez avec un budget de 400 $ de bouquins !
Englober autant de bandes dessinées d’un coup sec me donne un peu le tournis, je ne sais vraiment pas où regarder, pas loin d’être intimidé par l’ampleur du lieu où la vie se dessine en albums multicolores. Parfois, en ces endroits spécialisés, on sent un genre de « t’es pas dans le club, tu connais pas ça», on te regarde du haut d'une branche pointue. Chez Planète BD, nenni, il n’en est pas question, les connaisseurs veulent qu’une chose, avoir sous les yeux des personnes pour partager leur plaisir.
Alors, je vous la conseille très vivement cette librairie et, d’ailleurs, nous, on s’est sérieusement demandé pourquoi nous n’y allions pas plus souvent. Habiter Magog n’est pas une raison suffisante pour s’en priver.
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Je reprends la programmation régulière du Passe-Mot avec ces recensements de romans québécois dès demain. Je veux donner un sprint final de mes 6 romans déjà lus et non commentés. J’adore me casser la tête avec mon palmarès de fin d’année !