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Carnet andalou #2

Publié le 24 novembre 2014 par Mariedmarais
Carnet andalou #2

Comme je vous l'ai dit dans le précédent billet, nous logeons à cinq minutes, sud-est du Santa Cruz. Nous avons donc la chance d'occuper un petit duplex donnant sur le patio de l'immeuble. Le seul inconvénient, non les deux inconvénients de ce type d'immeuble dans les centres historiques sont : un, la luminosité. Y'en a pas. Deux, l'isolation sonore. Vous vivez en direct la douche de votre voisin. En y repensant, ça aurait pu être pire... Vous auriez pu vivre autre chose que la douche ! Bref ! La votre prise, vous voilà fin prêts pour entamer la deuxième journée de votre séjour sévillan.

Le quartier de l'Encarnaciõn Regina se situe à la limite du Santa Cruz en allant vers l'Est. Sur son chemin, vous trouverez un de mes plus jolis souvenirs lors de ma dernière visite : la casa de Pilatos. Ce palais datant du XVème siècle rivalise de beauté avec l'Alkazar. Même s'ils ont les même inspirations, ils se visitent sans hésitations l'un et l'autre sans lassitude. Le visiteur se laisse porter d'une salle à l'autre, d'un jardin à l'autre en ayant le sentiment d'avoir remonté le temps. On s'imagine en toge, des grosses émeraudes aux index dégustant des yeux de maquereau en gelée comme dans le domaine des Dieux d'Astérix, allongé sur une banquette. Comment ça ce n'est pas à la même époque ?

Carnet andalou #2
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Carnet andalou #2
Carnet andalou #2

On remonte le dédale de rues. On passe à côté de l'église San Pédro (on en reparle) et on tombe sur la place d'Encarnaciõn avec ses énormes champignons d'acier. Mais qu'eeeeeest-ce que c'est que ça ?!! Et bien c'est une structure métallique de 11000 m² surplombant la place, son marché couvert qui lui-même est construit sur l'Antiquarium, ce musée racontant les ruines romaines et musulmanes mises à jour lors du début des travaux des champignons. Il est indiqué que l'entrée se situe au niveau de l'Antiquarium. Inutile de vous entêter. Il faut bien descendre au -1. Vous aurez beau vouloir passer par le marché (quoique ce soit une bonne idée. Le lomo au kg est le moins cher que vous trouverez), les piliers, l'entrée est au -1 on vous a dit ! Non, ça ne sent pas le vécu... La vue panoramique sur 360° y est remarquable. A choisir entre le minaret de la Giralda et le mirador des champignons (on ne parlera pas de la terrasse du EMME, c'es un arnaque, on l'aura compris), il n'y a pas photo.

Carnet andalou #2
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La pause déjeuné passée (casse croûte maison), vous allez encore un peu plus à l'est pour passer au niveau des murs d'enceinte de la ville avant de passer la darse du Guadalquivir en empruntant le pont de l'Alamillo. De l'autre côté, le district du Triana. Le Triana est très joli mais pas ce coin là... Erreur de parcours. Ici, on se retrouve dans une zone industrielle. Il faut longer la darse pour redescendre en traversant le parc où a eu lieu l'exposition universelle de 1992. Même punition. Elle a sûrement eu son heure de gloire mais aujourd'hui, on sent l'abandon. Les bassins sont vides. Les jeux d'eau éteints. Seuls les bâtiments ne s'en sortent pas trop mal mais ne valent pas le détour. Evidemment, la marche pèse... Heureusement, vous arrivez au niveau d'un ancien monastère reconverti en fabrique de faïence avant de devenir un centre d'art contemporain. L'ambiance est assez glauque. On se croit un peu dans un monastère désaffecté mexicain...

Carnet andalou #2
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Carnet andalou #2
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Fin des visites. Place à la gouaille. Pour ce faire, on repasse la darse pour aller chercher le cours Alameda de Hercules. L'Aljide est fermé. Pas de bon plan donc pour le repas du soir. Le routard de 2007 ne recommande rien... Le plan B a l'air pas mal mais sur un malentendu, vous continuez votre chemin pour atterrir dans une espèce de brasserie où vous vous en sortez pour 14 euros pour une paella pour trois, boissons comprises. C'est pas cher mais la qualité gustative est à la hauteur du prix. Pas top. Fernando vous avait pourtant prévenu : Sevilla n'est pas le spécialité pour le paella. Et il avait raison... Il ne faut pas avoir goûté la sienne avant en fait. Ne voulant pas restés sur une mauvaise, note vous rentrez en empruntant la calle San Sebastien pour vous rendre au 17 suivant l'indication du Routard qui date de 2007, rappelons le, pour déguster un plato de fromages. Au 17, pas l'ombre de la queue d'une bodega. Fermée !! Par contre, à côté, le 50 special a l'air pas mal du tout. A retenir pour plus tard. Bien qu'il s'agisse d'un restaurant italien. On repassera pour l'autenthique espagnol... Après-midi qu'on peut qualifier de loose.

Voilà, c'était le jour deux.


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