Vous avez aimé Avatar ? Vous adorerez Aquablue. Les quatorze tomes qui constituent aujourd'hui la série emmènent le lecteur sur une terre jumelle de notre chère planète bleue dont la civilisation avoisine celle de nos indiens reculés d'Amazonie. Pas d'électricité, pas de pétrole, pas de nucléaire, pas d'électroménager, pas de télévision, pas d'informatique et encore moins d'internet. En revanche, respect de la nature, chasse et pêche, nature luxuriante, entre-aide et bienveillance tout ça dans un cadre idyllique où on a juste envie de faire comme Morten Harket dans le clip de Take on me : sauter dans une vignette et vivre les seins à l'air, les reins ceints d'un pagne, à naviguer sur des tortues géantes à l'instar des habitants à la peau bleue et aux oreilles en forme de branchies d'Aquablue, cette planète à l'air respirable. D'ailleurs, elle a recueilli un petit humain et son robot nurse dont le navire spatial a explosé. Wilfried / Nao grandit parmi les indigènes jusqu'au jour où sa tante finit par le retrouver. Il s'avère que le gamin est le fils d'une des plus grosses fortunes terrestre. Ce n'est pas sans rappeler un certain Largo Winch... Même si les symboles extérieurs sont assez nombreux tout au long des différents tomes (l'atlantide, la secte du temple du soleil, le Titanic, la momie, ...) le plus marquant est sa similitude avec Avatar. A ce demander même si James Cameron ne se serait pas inspiré un peu voire beaucoup de la série cocorico débutée en 1988. Et oui, Aquablue est écrite et mise en scène par des français. Si le scénariste reste fidèle au poste jusqu'au tome 11, on ne peut pas en dire de même pour le dessinateur. Les quatre premiers sont assurés par Vatine. Les cinq suivants par Tota. Sito assure les deux d'après et Reno a pris la relève pour les trois derniers. Le changement de dessinateur n'est pas perturbant en soi. Ils ont chacun joué le jeu et se sont tous conformés aux traits imaginés par Vatine et les ont respectés. Que le nombre de tome n'effraie personne bien qu' un petite baisse de tension vers le dixième est à noter mais la collaboration Hautière - Reno a redonné un second souffle à la destinée de la planète bleue II. Pire, la dernière vignette du quatorzième laisse le lecteur dans un suspense intenable. Pourtant, il va falloir s'armer de patience car le quinzième n'est pas encore annoncé...