Je rêve d’avoir un trou de hobbit ce doit être si agréable à habiter
(mais je me contenterais de cette carte en poster pour le moment).
Attention, cette chronique n’est absolument pas objective. Bilbo le Hobbit est mon livre préféré et je vais tant bien que mal vous expliquer pourquoi (et je l’espère vous donner envie de le lire à votre tour). J’ai fait cette enième relecture (peut-être la 10e je ne compte plus) en compagnie de Coralie (merci beaucoup pour la proposition j’ai été ravie de le lire en même temps que toi !).
Mais passons un peu au livre. Pour ceux qui n’en aurait jamais entendu parler, il raconte l’aventure d’un hobbit nommé Bilbo qui vit dans un trou très bien aménagé dans la Comté. Il est brusquement sorti de sa routine par le magicien Gandalf et une troupe de nains qui l’embarquent dans un long périple jusqu’à la Montagne solitaire où les attendent un dragon.
Alors pourquoi j’aime tant ce livre ? J’ai essayé d’en faire l’analyse pour vous. Ce livre est mon livre-doudou, le livre qui me réconforte à coup sûr en cas de chagrin et j’aime le relire tous les ans aux alentours de la période de Noël. Tout d’abord, ce livre est un livre pour enfant et il me permet quelque part de renouer avec l’enfant que j’étais. Le ton en est simple, les moments dramatiques volontairement atténués (même s’il y en a bien entendu). Il est confortable de lire Bilbo, tranquillement chez soi. Cependant, c’est un livre qui n’est pas non plus exempt de peine et de dangers, il a juste su trouver le juste milieu entre trop dramatique et naïveté.
Evidemment, j’en apprécie aussi beaucoup l’ambiance et j’aime comment Tolkien a su créer tout un monde autour du voyage de Bilbo et de ses compagnons. Les nains sont loins d’être un groupe indistinct et possèdent plus ou moins une personnalité qui leur est propre. Gandalf possède un côté mystérieux et Gollum nous touche par son mélange de méchanceté et de vulnérabilité. Les paysages ne sont pas en reste et l’on explore avec plaisir les montagnes, la dernière maison simple et bien entendu Mirkwood la grande forêt. On côtoie aussi les elfes et les hommes, on affronte les gobelins, les wargs, les araignées et Smaug le dragon. D’ailleurs, pour ceux qui n’auraient jamais lu l’oeuvre de Tolkien, je vous recommande de commencer par Bilbo plutôt que par Le Seigneur des Anneaux dont il fait une excellente introduction (même si le ton en est très différent). En plus, ce n’est pas un livre très long, il se lit en quelques jours.
Enfin, la raison pour laquelle j’aime tant ce livre c’est à cause de son personnage principal. Bilbo est le personnage lambda, qui jusqu’au début de son aventure n’a rien accompli de particulier. Mais Gandalf détecte en lui l’âme d’un aventurier et il a bien raison. Bilbo se découvre tout au long du récit des capacités de réflexion et de stratégie qu’il ne se soupçonnait pas, et acquiert ainsi le respect de ses compagnons. C’est pour cela qu’il est si facile de s’y identifier car cet aventurier n’est au début qu’un hobbit qui a oublié son mouchoir avant de partir…
C’est pour cela que ce livre me redonne toujours la pêche, il encourage le lecteur à sortir de sa zone de confort (symbolisée par le trou de hobbit et le côté Baggins de Bilbo) et à écouter son côté aventureux (son côté Took). Alors, si ce n’est pas déjà fait, partez à l’aventure avec Bilbo vous ne reviendrez pas déçu du voyage.
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