Homeland

Note:

Homeland

Réalisation Alex Gansa  et Gideon Raff  et Howard Gordon

Il abuse Nazir !

Homeland Saison 1

Encore une série qui remue le cerveau. L’agent de la CIA Carrie Mathison est en guerre contre le terrorisme, elle se donne entièrement, presque trop. Un personnage que l’on va suivre durant 12 épisodes, elle est souvent border-line, comme au bord de la crise de nerf, voir hystérique mais elle un don de clairvoyance  et une longueur d’avance sur le reste de l’équipe gagnante de la CIA.

Son côté fantasque est accrocheur, Claire Danes fait un boulot formidable. Avec naturel, elle joue la fragilité, l’instabilité et l’ultra performance.

Saule, son mentor, est l’autre pilier de la série, tout aussi intéressant que Carrie. Mandy Patinkin lui donne une belle dimension et enfile le rôle avec conviction et tendresse, comme un ours avec un cœur et un cerveau gros comme ça.

On se prend au jeu de la guerre contre le terrorisme et on navigue dans les couloirs de la CIA avec fascination.

Nicholas Brody est l’otage, de retour après huit de captivité. Damian Lewis a trouvé la bonne attitude et son ambiguïté est troublante, le type nous met parfois dans sa poche avec son « je ne sais quoi » de douceur qui nous fait sérieusement douter de la dangerosité du bonhomme.

Un trio qui va nous tenir en haleine toute la première saison. Une série avec un fort potentiel et une intrigue puissante. Les dessous de la CIA n’étaient pas forcément un sujet attrayant mais la construction des rôles et des situations, emportent très vite notre curiosité . Pas de patriotisme à outrance et de la distance sur sujet.

A noter une réalisation élégante. On attend  la saison 2.

Synopsis :

Dans la saison 1, Carrie Mathison, un agent de la CIA se bat pour prouver qu’elle a raison contre tous au sujet de Nicholas Brody un marine américain. Il était retenu captif par Al-Qaida depuis 2003 et libéré lors d’une opération commando : elle est persuadée qu’il a rejoint l’ennemi. Elle tombe amoureuse de lui en le surveillant de près.