Le récit invite à suivre les pas de Billy Watson, un jeune orphelin ballotté de famille d’accueil en famille d’accueil qui devient le nouveau champion de la magie sur Terre en se transformant en Shazam, un super-héros dont le nom est issu des mythes dont il tire ses capacités : la sagesse de Salomon, la force d’Hercule, l’endurance d’Atlas, le pouvoir de Zeus, le courage d’Achille et la vitesse de Mercure.
L’un des points fort de cette nouvelle genèse tient de la capacité de Geoff Johns à dresser un portrait particulièrement attachant de Billy et des autres orphelins adoptés par sa famille d’accueil. L’acquisition de ses pouvoirs et ses premières joutes face à son pire ennemi Black Adam permettent ensuite aux auteurs de livrer une très bonne histoire super-héroïque mêlant action, humour, émotion et magie. De plus, visuellement, les planches sont superbes et la complicité entre Geoff Johns et Gary Frank fonctionne de nouveau à merveille.
Je reste donc fan de cette collection Renaissance qui parvient régulièrement à relancer de manière efficace des personnages secondaires qui m’intéressaient à priori beaucoup moins à la base, tels que Aquaman, Green Arrow, Animal Man ou ce Shazam.