Sautons aux conclusions : le SNF

Publié le 15 décembre 2014 par Sixverges
Grosse, grosse victoire des Cowboys…
Les partisans de Philadelphie font preuve de leur habituelle classe en début de match, alors qu’une omelette apparaît sur l’autobus des Cowboys! Stay Classy Philly!
Si lors de l’affrontement entre les 2 meneurs de la NFC Est lors de l’action de grâces, ce sont les Eagles qui avaient démarré en lion, c’est l’inverse qui se produit ici. Josh Huff échappe le botté d’envoi que Dallas récupère profondément en territoire ennemi. Quelques jeux plus tard, DeMarco Murray franchit la ligne des buts. 7-0 visiteurs. Après un 3&out rapide des locaux, Tony Romo se met au travail, en conduisant une impressionnante poussée de 88 verges qui écoule plus de 8 minutes et qui se conclut sur un brillant catch de Dez Bryant pour le majeur. 14-0 après une période.
Dallas remet ça à sa poussée suivante, encore une fois grâce à Dez Bryant qui se démarque de son couvreur sur 26 verges pour son 2emajeur de l’affrontement. 21-0 Dallas et l’attaque des Eagles à eu le ballon pour à peine 3 minutes. Mark Sanchez réagit finalement, selon la recette Chip Kelly, en acceptant 11 remises en tout juste 3 minutes. Le 3e RB Chris Polk termine le travail dans la zone de buts. 21-7 Boys. Un placement permettra par la suite aux Eagles de retraiter au vestiaire en ayant comblé au moins une partie du retard. 21-10 Dallas à la pause.
Le 3e quart débute tout à l’avantage des Eagles qui ont clairement le momentum. Un long jeu de 72 verges de Maclin les amène à la ligne de 1 des Cowboys et Polk complète de nouveau le travail. Soudainement, l’écart n’est plus que de 4. L’hécatombe se poursuit pour Dallas alors que Romo compte beaucoup trop de bateaux sans se débarrasser du ballon. Résultat, il est rattrapé par derrière par Vinny Curry qu’on vous pardonnera de ne pas connaître. Romo échappe la roche à sa ligne de 14 et quelques jeux plus tard, le marchand de vitesse Darren Sproles donne les devants aux Eagles qui viennent d’inscrire 24 points consécutifs. Sauf que les gros canons des Boys répliquent : Bryant capte deux passes de 22 verges chacune, Witten une de 11 verges et Murray en ajoute 22 sur 4 courses dont la décisive. Dallas reprend les devants 28-24.
Je suis aussi tanné que Wallette de l’omniprésence de la NFC Est aux heures de grande écoute, mais force est d’admettre qu’il n’y a rien à redire sur la qualité du spectacle qui nous est offert ce soir.
Dans cette bataille de quarts-arrières, Mark Sanchez est celui qui flanche en premier. Son interception à sa ligne de 42 met fin au 3equart et il ne faut que 4 jeux à Tony Romo pour lui faire payer le prix, en rejoignant Dez Bryant sur 25 verges sur un jeu à peu près identique à celui qui avait mené à son TD au 2e quart. Tour du chapeau pour Dez, 35-24 Boys. Un placement ramène le match à une possession, mais sur la poussée suivante des verts, le TE Celek tombe sur un joueur du Dallas après un plaqué, ce qui fait en sorte qu’il échappe le ballon. Un placement et une interception subséquente aux dépends de Sanchez scellent l’issue du match, victoire des Cowboys 38-24.
Monumental triomphe du Dallas qui reprend le premier rang de la division et le siège du conducteur dans la course aux séries. A 10-4, ils présentent la même fiche que les Seahawks, les Lions et les Packers, mais dans leur cas, la particularité est qu’ils sont invaincus sur la route. Ils auront un bon défi sur les bras avec la visite des Colts la semaine prochaine avant de se rendre à Washington pour conclure la saison et venger leur pire revers du calendrier. Quant aux Eagles, leur fiche de 9-5 les positionne derrière tous leurs adversaires directs dans la course aux séries. Sur papier, leurs 2 derniers rendez-vous sont faciles (à Washington et à NY Giants), donc ils doivent à tout prix remporter ces matchs et espérer un peu d’aide. Mark Sanchez est tout sauf atroce depuis qu’il a remplacé Nick Foles à la barre de l’attaque, mais dans les situations corsées, je suis loin d’être sûr qu’il soit celui sur qui Chip Kelly veut se fier dans le futur.
Oh, et vous ne pensiez tout de même pas que j’allais oublier de le souligner : nous sommes en décembre et Tony Romo et Jason Garrett ont remporté un match important. What the hell is going on!?!