J’avais zappé sa sortie, suit à ma tentative fracassée sur Past Life Martyred Saints en 2011. Trop sombre. Ou plutôt, trop âpre. Et ce n’était pas le visuel choisi pour la pochette qui allait effacer ses impressions. Un peu à la PJ Harvey du milieu des années 90, ou un certain projet nommé Nearly God.
Cette année, donc, Erika M. Anderson a sorti son second album, dans une certaine indifférence, entrez autres de ma part.
Ce mois-ci, hop, je la vois citée sur une liste ou deux. Pour le coup, la pochette m’intrigue énormément. Quelque chose me fait penser à It’s Blitz! de Yeah Yeah Yeahs. Et, musicalement, un peu aussi. PJ Harvey également bien sûr.
Mais ça va même plus loin. Prurient ou Nine Inch Nails semblent présents dans les nappes, dans l’atmosphère, dans la production de The Future’s Void.
Ce sont deux morceaux qui vont m’accrocher et ne plus vouloir me lâcher.
En milieu d’album, « Chtulu » puis « Smoulder » me remuent tels un volcan qui se réveillerait : l’album, EMA, ma passion dorénavant envahissante pour cette musique
Je dois encore creuser, tant c’est un plaisir qui fait mal tout en faisant du bien. À moins que ce ne soit le contraire. Un album prophétique ?
(in heepro.wordpress.com, le 15/12/2014)