- que le frère de Bernadette Chirac, Jérôme Chodron de Courcel occupe un petit pied-à-terre dans le quartier Saint-Paul, fort sympathique quartier parisien, depuis 1984, une époque où son beau-frère, Jacques Chirac, était maire de la capitale. Cet appartement est un logement social, avec loyer à taux préférentiel, la moitié du prix de la location sur le marché. Voir un rapport direct entre la date d’obtention du bail et le fait que Jacques Chirac fut alors maire de Paris serait quand même assez grotesque, grossier, impudent, voire abracadabrantesque, comme l’aurait dit l’ex-président. Alors n’alléguons pas ce qui n’est étayé par aucune espèce de logique, et encore moins aucune sorte de pratiques politiques, ce serait offensant pour les intéressés. On ne va quand même pas croire des choses incroyables ! Ou alors on rit, mais on paye quand c’est impayable.
- que les séances nocturnes à l’Assemblée Nationale vont être limitées. Il faut dire qu’elles étaient pénibles pour les quatre députés et demi présents qui étaient mandatés par leurs collègues, et pénibles pour tous ceux qui, comme vous et moi, suivent au plus près tous les travaux du Palais Bourbon en direct à la télévision. Les députés ont adopté le 28 novembre une résolution tendant à modifier le règlement de l'Assemblée nationale qui instaure la limitation des séances après une heure du matin, excepté pour achever une discussion en cours. Qu’en sera-t-il des primes pour les fonctionnaires de l’Assemblée ? Par souci singulier d’étrange équité, les 1200 salariés touchaient la prime de nuit quand quelques-uns devaient travailler après 21 heures. Ils la percevaient tous. Même les absents. Oui, tous. Il va falloir leur expliquer gentiment, trouver les mots, pour leur dire que leurs revenus risquent de baisser nettement. Ou on leur donnera une prime de jour, même à ceux qui travailleront de nuit. On ne va quand même pas croire des choses incroyables ! Ou alors on rit, mais on paye quand c’est impayable.
- qu’on peut se demander, que je peux vous demander, que je peux me demander si les phtalates font peur. Le mot peut faire peur, en effet, car on peut craindre le postillon intempestif si on pousse trop sur la première syllabe. Mais bien plus que ça, ils mettent en danger le cerveau de nos enfants. Des enfants exposés in utero à des niveaux élevés de deux phtalates présentent en moyenne un quotient intellectuel inférieur de plus de six points à celui d’enfants moins exposés. C’est prouvé par une étude, incontestable comme ses petites sœurs. Alors, faisons bien attention. Mais que sont-ce ? Pour éviter un danger, mieux vaut le connaître. Les produits incriminés par cette étude sont les phtalates de dibutyle et dedisobutyle. Ça renseigne, non ? Ils se cachent entre autres dans les plastiques. Les chercheurs conseillent donc aux futures mamans de ne pas réchauffer leur repas au four micro-ondes dans une boîte en plastique et d’éviter tous les produits de beauté et d’hygiène qui contiennent des parfums synthétiques. A moins que cette étude soit sponsorisée par une société qui fabrique des boites à micro-ondes en carton ! On ne va quand même pas croire des choses incroyables ! Ou alors on rit, mais on paye quand c’est impayable.
lundi 15 décembre 2014