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Maleika Project : un de ces concerts réussis d’où l’on sort la poitrine gonflée, surexcité, ou encore parfaitement détendu, alors que franchement, on était pas arrivé dans le même état d’esprit.
On voudrait chercher des noises à ce dicton qui dit que la musique est un langage universel. Franchement, non. Que la musique ait ses langages, oui. Mais qu’elle soit toujours et en toutes circonstances compréhensible pour tous… c’est une jolie utopie.
Ou alors c’est un langage que l’on apprend. Ou bien comme tout langage la musique a ses limites. Et là ce sont nos viscères qui ont envie de donner des coups de poing. Qui, qui a parlé de limites en musique?
Quoi qu’il en soit, il arrive qu’un moment de musique soit, véritablement, une communion.
C’est-à-dire que tout à coup on partage, quelque chose qui n’est pas à nous mais qui le devient puisque nous l’offre, quelque chose qui n’est plus seulement qu’à nous, puisqu’on l’offre.
C’était au Baiser Salé, une salle de réputation jazz, mais qui est sûrement aussi un peu autre chose. C’était, dans la petite salle du haut, beaucoup d’antillais, beaucoup d’amis, mais pas seulement. C’était des gens qui chantaient, qui dansaient, et qui se lançaient des vannes.
Les musiciens et la chanteuse? Oui ils étaient là quelque part, au fond de la salle. Des gens très chouettes.
Réalisation : Hugo Durand, Marie Bouchier.