Communiquées au public jeudi dernier par la Commission européenne (CE), les nouvelles règles sur l’étiquetage alimentaire seront appliquées à compter d’aujourd’hui, samedi 13 décembre 2014. Elles ont été adoptées pour protéger les consommateurs contre les éventuelles intoxications alimentaires et les diverses maladies.
Dès samedi, les acteurs de l’industrie agroalimentaire se trouvent obligés de mentionner les allergènes les plus courants sur les emballages des produits comme les arachides, la noix ou encore le lait.
Les boulangers aussi sont concernés s’ils distribuent des produits non préemballés en avisant oralement les clients. Les restaurateurs devront aussi agir de même et préparer une liste écrite mentionnant de façon exhaustive tous les plats contenant les allergènes. Les fabricants de friandises et biscuits qui utilisent des graisses « végétales » sont également concernés par le nouveau décret. On leur demande de préciser le nom de l’huile utilisée, qu’il s’agisse d’huile de palme ou de tournesol ; ils seront tenus d’informer les consommateurs sur la présence de protéines dans l’aliment ainsi que sa teneur en eau. Grâce à cette réglementation, il devient plus simple de reconnaître les viandes et poissons reconstitués grâce aux notifications visibles sur les emballages.
Mesures de transparence
Devant les dangers occasionnés par l’exposition aux nanomatériaux manufacturés, le Parlement européen oblige également les professionnels du secteur agroalimentaire à indiquer la présence de ces substances invisibles, mais très toxiques dans leurs produits. Ces derniers ont plaidé pour une limitation de la mesure de transparence, mais ils n’ont pas obtenu gains de cause. Notons que les nanomatériaux se trouvent souvent dans les desserts chocolatés et les charcuteries et ils sont sources de graves maladies comme le cancer. La transparence est également de mise quant à l’origine des viandes caprine, porcine et ovine.
Pour le moment, les mousses au chocolat et les saucissons ne sont pas concernés par les règles d’affichage de données finalement adoptées après un débat houleux qui a duré plus de trois ans. Pour assurer le respect de la nouvelle loi, l’UE entend adopter des sanctions sévères et mettre en place un meilleur système de surveillance et de contrôle.