Oui, hier soir, j’ai repris mes pinceaux tout en contemplant mes trop nombreux flacons de vernis : comment diable ai-je fait pour en accumuler autant ? Vais-je seulement réussir à en finir un ? Il faut dire que c’est mal barré vu ma propension à délaisser totalement mes griffes ces derniers mois…
Après une plombe pour choisir les teintes, une autre ( plombe ) pour définir ce que j’allais en faire ( = un truc pas trop compliqué, j’ai perdu la main ), j’ai finalement opté pour quelque chose de simple et somme toute, assez banal : un dégradé.
Je me suis confortablement installée sur mon canapé mon tapis ( le canapé attend sagement chez But que je vienne le chercher ) et je me suis lancée. J’avais peur que ça me prenne un temps fou, au final ça m’a pris 30 minutes, top-coat compris.
Et même si le résultat envoie pas franchement du pâté, ça m’a redonné un truc essentiel : le plaisir de me vernir les griffes. Alors ça n’a rien de révolutionnaire, je sais même pas si on peut qualifier ça de « nail-art » mais je vous le montre quand même :
J’ai donc choisi de me tartiner d’ Alpine Snow d’OPI ( 2 couches ) puis j’ai tapoté à l’éponge un bleu ciel d’une marque inconnue que j’avais envie de tester… Au moment d’appliquer les flocons à secouer d’Agnès b. , ce top-coat a fait dégueuler mon dégradé. Mais au final, ça donne un petit effet « aquarelle » que j’aime bien.
Le dégradé est subtil, je vous l’accorde. Pour donner un peu de pep’s à tout ça, j’ai donc peint mon annulaire en bleu puis j’ai déséspérement cherché mes dotting-tools pour le petit-poiser un peu en blanc mais j’ai lâché l’affaire : dotting-tools introuvables. L’annulaire restera tel quel.
Comme c’est bientôt Noël toussa toussa, j’ai enroulé une guirlande autour de ma main ( on fait vraiment des trucs chelous quand on tient un blog, j’vous le dis ), cette fameuse guirlande qui traîne dans ma voiture depuis 11 mois ( promis Tata, un jour je te la rendrai ) .
J’aurais préféré tenir une boule ( y’a un problème ? ) mais nous n’avons pas encore dressé notre sapin. Les boules dorment encore sagement à la cave.
Les réactions suite à mon réveil ongulaire ont été partagées : si une collègue a qualifié ma manucure de « moche » arguant que la technique du dégradé donne juste l’impression que tu t’es foiré les ongles, ma boulangère fut quant à elle beaucoup plus enthousiaste, allant jusqu’à m’attraper la mimine pour regarder de plus près. Je pense que le papi qui attendait derrière moi n’en avait strictement rien à péter de mes griffes et voulait juste acheter sa tradi-graines pour mamie qui attendait à la maison, ce qui ne l’a pas empêché de se tordre le cou pour regarder par-dessus mon épaule et susurrer un « c’est joli » tout timide.
C’est donc officiel : je m’y remets, les cocottes !