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431- Election présidentielle en Algérie: « Non à Boutef », ou menbaad ?
Publié le 10 mars 2014 par Ahmed HanifiDocteur Amira Bouraoui est présentée comme la principale leader du mouvement nommé « Barakat ». Elle en est la porte-parole. Ce mouvement a eu ma sympathie, immédiatement, dès les premiers jours. Mais peu à peu les commentaires des journaux m’ont paru plus ou moins orientés dans leur quasi totalité contre la seule personne du président Bouteflika, alors que dans mon esprit, et tel que l’ont montré les invités de l’émission « Ca vous regarde » de la chaîne française LCP ce vendredi 7 mars 2014 (http://www.dailymotion.com/video/x1f9ivs_ca-vous-regarde-le-debat-bouteflika-vers-un-nouveau-sacre_news), tel que l’ont montré les invités de l’émission donc, la responsabilité de la situation que vit notre pays incombe aussi bien au président et à son entourage qu’à (surtout) des membres du DRS, faiseurs de rois. Dans mon esprit, si Bouteflika est « disqualifié », ces « Rbab Dzaïr » sauront trouver un autre « Boutef » moins mordant. Mes multiples demandes de clarification auprès du mouvement Barakat sont, hélas, demeurées lettre morte.
A travers « l’entretien-portrait » filmé, réalisé par le journal Liberté, Dr Bouraoui évoque durant les dix minutes trente que dure cet entretien, les raisons de son combat et sa vision de l’état et de l’Etat de l’Algérie qu’elle dit malade comme son président est malade. La responsabilité de la situation multidimensionnelle du pays incombe selon elle au seul président de l’Algérie. Elle proclame, « non au 4° mandat », sous-entendant que le retrait (l’éviction ?) de Bouteflika est une nécessité. La seule, puisqu’elle n’évoque que les lacunes de sa gouvernance.
Si le combat du mouvement Barakat se limite au contenu de la déclaration de ce docteur porte-parole, alors je ne m’y reconnais pas, plus. En l’état je ne m’y reconnais plus. Mais mon combat contre le système continue, avec ou sans Barakat. Ahmed Hanifi