C'est la plus jolie chapelle du Pays Basque, elle est dans un écrin de verdure, sur la Route Notre Dame de Socorri, offrant un panorama sur l'Océan Atlantique, la Rhune et les 3 couronnes. Elle est minuscule et est réputée pour réaliser les prières qui lui sont adressées.
La 1ère chapelle de Notre Dame de Socorri fut construite vers 1627 à la demande des marins d'Urrugne, du quartier d'Hendaye. Ces marins avaient été engagés par Richelieu pour lever le siège de La Rochelle, occupée par les Anglais. Leur flotte approchait de l'île de Ré quand le vent tomba et ils se mirent à dériver vers l'ennemi. Ils prièrent Dieu et se recommandèrent à la Vierge, à qui ils promirent d'édifier une chapelle sous le nom de "Notre Dame du Bon Secours" si le vent revenait et les sauvait. Cela se produisit et les marins libérèrent l'île. Ils tinrent leur promesse dès leur retour au pays. Elle fut détruite par les combats de novembre 1793 et février 1794 et reconstruite avant 1830 grâce à une donation municipale et citoyenne. Elle fut, par la suite, restaurée en 1847, 1954 et 1996. Chaque année, en mai, une procession monte vers la chapelle en chantant un cantique du Père Diharce (1943) "Sokorriko Gainetik".
Statue de la Vierge
A l'intérieur, le tableau au-dessus de l'hôtel proviendrait du Couvent des Récollets de Ciboure et au-dessus de l'entrée, des témoignages de reconnaissance aux prières exhaussées.
Les stèles discoïdales dateraient d'épidémies en 1608 et 1855. Autrefois, la stèle désignait la sépulture, peinte, la surface était modelée et entretenue par les jeunes filles et les enfants de la maison. Le cimetière a l'aspect d'un jardin, orné de plantes et de fleurs au milieu desquelles se dressent les croix et les stèles, plantées face au levant (l'ombre protège alors la tombe) avec des sculpture riches en symboles solaires (croix svastika), en motifs végétaux (feuille...), en symbole de travail (navire pour un marin...). Les stèles discoïdales sont assez fréquentes au Pays basque (Arcangues, Arbonne, ItxassouItxassou...)