Je suis reparti un peu plus tard qu'à mon habitude de mon "terrier" , aménagé avec soin dans une vieille maison de Polignano a Mare. Surtout parce que le petit déjeuner était servi à huit heures trente, mais aussi à cause de la fatigue qui commence à me gagner.
L'hiver aussi me rattrappe: depuis deux jours il fait beaucoup plus frais, presque froid le soir. Je marche en gardant ma veste. Le soleil brille encore toutefois et j'ai ainsi pu admirer quelques beaux morceaux de côte avant de rentrer vers l'intérieur des terres pour quelquequelques kilomètres dans une calme campagne.
Des oliviers plus que centenaires bordent la route. Leurs troncs torturés sont de véritables sculptures naturelles de bois et de feuilles.
Mes derniers kilomètres, où je me détourne du parcours officiel car je n'ai pu y trouver dhergement , sont plus pénibles. Mais je peux admirer une jolie crèche, dans une église et loin des débats stériles qui agitent la France à ce sujet, à Fasano où je m'apprête à dormir...