Girlfriends’ Guide to Divorce // Saison 1. Episode 2. Rules #174 : Never Trust Anyone who Charges by the Hour.
Globalement, ce nouvel épisode de Girlfriends’ Guide to Divorce était plutôt réussi dans son ensemble, dans la même veine que le premier épisode qui était déjà réjouissant. De la part de Bravo, je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à une série de cet acabit. Elle a ses défauts certes mais c’est une série globalement de qualité. Elle nous offre alors une plongée dans le monde de ses personnages et parvient à rendre l’univers assez addictif dans son ensemble et je dois avouer que je ne m’y attendais pas forcément quand j’ai débuté la série. Les personnages sont soignés, bien écrits et surtout réalistes. C’est en grande partie le cas d’Abby et Jake. Ce n’est pas vraiment possible de choisir un camp entre l’un et l’autre car tous les deux vont mal et sont en train de perdre quelque chose. Pire encore, il apparaît qu’ils ne veulent pas vraiment aller de l’avant, et laissent donc des intervenants extérieurs influencer leurs décisions. C’est rare qu’une série parle d’une histoire de mariage brisé où je n’ai qu’une seule envie : qu’ils restent ensemble. Car oui, c’est ce dont l’on a envie quand on regarde cette série. La série débutait plus ou moins au moment propice où le divorce semblait être la prochaine étape logique pour Abby et Jake.
Sauf que l’on ne peut pas vraiment choisir de camp, on ne peut pas en vouloir à l’une ou bien à l’autre. C’est assez étrange comme sentiment mais cela parvient finalement à devenir assez fascinant. Si Abby tente de trouver un endroit pour Jake, ce qui s’est passé dans l’épisode précédent avec son livre a forcément créé quelques tensions avec son agent et Barnes & Noble qui a supprimé 11 villes de sa tournée promotionnelle (et accessoirement une large partie de ses revenus). Mais il ne faut pas baisser les bras car de toute façon ils vont bien rebondir. Mais Jake est sans emploi, ce qui réduit ses chances d’avoir un logement. La série poursuit donc son histoire de façon assez efficace, surtout quand il s’agit d’exacerber les sentiments des personnages. C’est important tout de même de développer cet aspect de la série qui est probablement l’un des plus important. L’alchimie qu’il y a entre Lisa Edelstein et Paul Adelstein, outre le fait que leurs noms rimes, c’est vraiment quelque chose qui donne envie de se laisser avoir par le couple qui se sépare. Car l’on n’a pas envie de les voir se séparer tant ils vont bien ensemble. On sait pertinemment que de toute façon, Abby ou Jake n’a pas plus raison que l’autre. C’est ce qui rend le tout si efficace et amusant.
L’intégration de la culture des personnages, notamment du point de vue d’Abby qui aimerait passe Shabbat avec toute la famille est là aussi quelque chose d’assez sympathique dans son ensemble. Cela change de ce que l’on a pour habitude de voir encore une fois. Girlfriends’ Guide to Divorce continue donc dans cet épisode à développer ses personnages et de faire des choses réellement intelligentes. Au delà d’Abby et Jake, les personnages secondaires sont eux aussi tous plus ou moins intéressants. Bien au contraire, on sent que les amis d’Abby ont une vision des choses légèrement différentes. C’est ce qui rend les confrontations et les dialogues bien plus intéressants que l’on ne pourrait le croire au premier abord. Si Bravo n’a pas forcément fait un pari risqué en proposant une série comme Girlfriends’ Guide to Divorce (notamment car elle s’inscrit parfaitement dans sa ligne éditoriale) mais cela reste une belle série et surtout pour une première saison c’est tout de même bien plus efficace que l’on ne pourrait le croire.
Abby - « In person, is she reedy like Madonna, like she chose ass over face? »
Note : 7/10. En bref, une série légère, touchante et addictive. Voici Girlfriends’ Guide to Divorce.