Le procès de condamnation 1/1
Jean de Luxembourg a longtemps gardé Jeanne d’Arc en prison avant de la livrer aux Anglais qui la menèrent à Rouen.
Pierre Cauchon exécrait les Français.
Jeanne fut abandonnée par le clergé dont les croix naguère marchaient devant elle.
Pas un des maîtres de Poitiers ne témoigna de son innocence qu’ils avaient reconnue doctoralement dix-huit mois auparavant.
Dans son ‘Abrégé de l’Histoire de Franc pour l’instruction du Dauphin’, Bossuet présente la condamnation de Jeanne comme l’œuvre de l’évêque de Beauvais, il oublie de dire que l’évêque rendit cette sentence sur l’avis unanime de l’Université de Paris et conjointement avec le vice-inquisiteur
Jeanne d’Arc manquait étrangement de mémoire. Lors des interrogatoires, elle variait quelquefois dans ses dires.
Ses hallucinations perpétuelles la mettaient le plus souvent hors d’état de distinguer le vrai du faux.
Les juges de 1431 ne recherchaient en Jeanne que l’idolâtrie, l’hérésie, la sorcellerie et les autres crimes contre l’Église.
Un procès-verbal extra-judiciaire rapporte la seconde rétractation de Jeanne. Cette rétractation ne fait pas de doute puisque Jeanne est morte administrée.