Bientôt la fin de l'année et bientôt le moment de faire ses bilans cinéma...mais qui sait, les dernières semaines qui viennent nous livreront peut être encore deux ou trois perles qui pourraient tutoyer les sommets de ce bilan et ébranler toutes nos certitudes, c'est le cas avec un film notamment présenté en sélection officielle du Festival de Cannes.
Mais comme on est aussi proche des fêtes de fin d'année, quelques films plus légers, plus familiaux viennent aussi mettre leur grain de sel et se joindre également à ces sorties cinéma du jour :
1.Timbucktu :
Le pitch :Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football…
Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est pris à GPS, sa vache préférée. Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs…
Pourquoi je veux y aller :
- parce que «Timbuktu» a été applaudi chaleureusement par les journalistes et les festivaliers du dernier festival de Cannes tant, sur la Croisette, il a su susciter l’engouement des festivaliers, de par sa maîtrise cinématographique et ses propos cruellement d’actualité.
- car le cinquième long métrage du réalisateur africain, Abderrahmane Sissako, produit par Sylvie Pialat, la veuve du réalisateur de «A nos amours» et de «Sous le soleil de Satan» est visiblement un film coup de poing sur l'extrémisme religieux qui se développe en Afrique dont l'absence au Palmarès fut assez incompréhensible aux yeux de beaucoup.
Bande Annonce Timbuktu - Abderrahmane Sissako
2. Men, Women & Children :
Le pitch : Un portrait de lycéens leurs rapports, leurs modes de communication, l’image qu’ils ont d’eux-mêmes et leur vie amoureuse. Le film aborde ainsi plusieurs enjeux sociétaux, comme la culture des jeux vidéo, l’anorexie, l’infidélité, la course à la célébrité et la prolifération de contenus illicites sur Internet. Tandis que les personnages s’engagent dans des trajectoires, dont l’issue est parfois heureuse et parfois tragique, il est désormais évident que personne ne peut rester insensible à ce bouleversement culturel qui déferle sur nos téléphones, nos tablettes et nos ordinateurs.
- parce que j'avais beaucoup aimé Young adult, le dernier film de Jason Reitman, un cinéaste qui aime par dessus tout disséquer au scalpel cette amérique blanche qui ne supporte pas les marginaux, les looser, ou même ceux dont leurs années de gloire, bien réelles, sont derrière eux.
- parce que le scénario de ce sixième long-métrage de Jason Reitman est adapté d'un roman de l'écrivain américain Chad Kultgen, qui s'intitule également "Men, Women & Children". Ecrivain atypique et controversé, Kultgen a pour thème de prédilection la sexualité des Américains, qu'il décrit dans ses oeuvres sans détour et avec misogynie.
Men, Women & Children - Official Trailer 'Complicated' (HD)
3. Le père Noël
Le pitch : En cette nuit de Noël, Antoine, six ans, n’a qu’une idée en tête : rencontrer le Père Noël et faire un tour de traîneau avec lui dans les étoiles… Alors quand celui-ci tombe comme par magie sur son balcon, Antoine est trop émerveillé pour voir en ce Père Noël un cambrioleur déguisé, qui dérobe les bijoux dans les appartements des beaux quartiers. Et malgré tous les efforts du Père Noël pour se débarrasser d’un Antoine déterminé, ils vont former alors un duo invraisemblable, parcourant Paris de toit en toit, chacun à la recherche de son rêve.
Pourquoi je veux y aller :
- parce que certes, Eyjafjallajökull le précédent film d'Alexandre Coffre, avec Boon et Bonneton c'était pas loin d'être une catastrophe (2013) , mais Une pure affaire son premier long-métrage, avec un François Damiens toujours génial, c'était vraiment pas mal, comédie un peu loufoque, et ca donne de l'espoir quant à la qualité de cette nouvelle comédie familiale idéale pour Noel;
- parce que Tahar Rahim possède un vrai potentiel comique qu'il a démontré dans Samba ( voir ma chronique d'hier), et qu'il semble encore démontrer dans ce Père Noël.
Le Père Noël - Bande-Annonce
Et on' oublie pas non plus un autre film familial qui semble très beau ( Le chant de la mer, que j'avais présenté ici même) ni le premier long métrage du rappeur Abd AlLalik tiré de son autobiographie qu'Allah bénisse la France, sur lequel on pourra jeter un oeil curieux!!