Il paraîtrait...

Publié le 10 décembre 2014 par Ericguillotte
mercredi 10 décembre 2014

- que selon le rapport de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales et l'Insee, les Français ne se sentent pas plus en insécurité qu'avant. Je traduis : pas mieux, pas pire. Stabilité du nombre de cambriolages, des actes de vandalisme, je traduis encore : ça ne va pas si mal. Mais, car il y a toujours une petite objection quelque part, on constate une hausse des vols de vélos, portables et sacs à main avec pour cibles préférentielles les femmes de moins de 30 ans. Les femmes de 30 ans, celles-là même qui sont déjà victimes de sexisme, d’agressions fréquentes, verbales ou physiques, et qui, au bureau, perçoivent un salaire inférieur à celui des hommes. Accusons-les d’être responsables du chômage, de la crise, des intempéries, des bouchons, de la mauvaise programmation télévisuelle et des futures défaites éventuelles de n’importe quelle équipe de France. Ainsi, on saura qui systématiquement pointer du doigt, ce sera plus simple. Le mot excipit, néologisme de explicit, ne dérive pas du latin, contrairement à son antonyme incipit. Il désigne les derniers termes d’un texte.
- que Serge Lazarevic a été libéré, hier, et arrive sur le sol français, aujourd'hui. Dernier otage français dans le monde, il avait été enlevé au Mali par Aqmi, Al-Qaida au Maghreb Islamique, le 24 novembre 2011. Plus de trois ans de claustration. Nombre de jours exact entre les deux dates : 1 111 jours ! Une éternité dans ces conditions. Il en sort vivant, en relativement bonne santé, en dépit des conditions très éprouvantes de sa longue captivité, nous précise un communiqué de l’Elysée. Quelles furent les conditions de sa libération ? Ceux que ça intéresse essaieront de trouver l’information. On peut préférer être heureux pour lui, sa famille, se féliciter du symbole que représente cette libération du dernier otage français dans le monde. Et espérer qu’il sera vraiment le dernier, mais le dernier, vraiment. Le mot excipit, néologisme de explicit, ne dérive pas du latin, contrairement à son antonyme incipit. Il désigne les derniers termes d’un texte.
- que le nombre de cartes de France n’est pas infini, mais grand, à la limite de l’incalculable pour le banal des communs. Il y a les cartes de France de nos cours de géographie, les cartes routières, les cartes de France des vignobles, des fromages, des marques ou artistes célèbres des régions, du nombre de bises faites ici ou là, des prénoms les plus populaires, et, vient de sortir, la carte de France de la corruption, publié par Transparency International. C’est important, que l’on soit corruptible, corrompu ou qu’on ait envie de corrompre. On y retrouve des maires ou des patrons condamnés pour abus de bien social ou détournement de fond. Malheureusement, elle n’est pas tout à fait complète, en l’absence de données centralisées et publiques. La cartographie ne recense que les condamnations relatées dans la presse et qui ont été identifiées par les bénévoles de l’association. Les passionnés devront se contenter de ça. Le mot excipit, néologisme de explicit, ne dérive pas du latin, contrairement à son antonyme incipit. Il désigne les derniers termes d’un texte.