Réalisé par: Kevin Greutert
Avec: Sarah Snook, Mark Webber…
Durée: 1h30
Genre: Horreur/Thriller
Date de sortie DVD: Inconnue
Speech
Une jeune femme du nom de Jessabelle retourne en Louisiane dans la maison de son père après qu’un accident l’ait privée de l’usage de ses jambes. Des choses étranges se produisent. Elle va devoir faire face à un fantôme en colère…
Critique
Se cachant derrière les mystères terrifiants du rite vaudou, Jessabelle est une réussite en demi-teinte tant sur le plan horrifique que scénaristique.
On plonge donc dans les décors sublimes d’une Louisiane aveuglée par des croyances pas toujours bienveillantes. Kevin Greutert brouille les pistes aux moyens de cassettes vidéos censées raconter l’histoire de la mère de l’héroïne. Mais lorsqu’une apparition inquiétante fait son entrée, ces images deviennent source d’angoisse autant pour Jessabelle que pour nous.
Sans tirer d’avantage sur l’originalité, ce petit thriller horrifique a le mérite de nous balader brillamment dans les méandre des secrets de familles pas toujours reluisants, on pourrait même dire que ça sent parfois le roussi pour certains…
Côté frissons, on s’en tire avec quelques jump scare dans la moyenne et une scène de baignoire qui fait grimper notre tension. Du moins pour un temps, car si la bonne partie du film se cantonne à une simple version de maison hantée, la suite se détourne des sentiers horrifique pour un thriller bien plus terre à terre.
On aurait peut-être aimé un peu plus de folie douce et d’excentricité surtout dans le final qui ne rappelle que trop bien une certaine porte des secrets…
Saluons au passage le charisme impeccable de Sarah Snook qui ne quittera pas beaucoup sa chaise roulante sauf pour s’en prendre plein la gueule (au moins, on ne pourra pas reprocher aux esprits de faire dans la discrimination).
Jessabelle sort du bayou de Louisiane pour nous conter une histoire de vaudou intrigante à défaut d’être originale. Quelques moments d’angoisse viendront titiller le spectateur, pas assez pour nous tourmenter le soir mais suffisamment alléchants pour nous accrocher à l’écran. Reste une fin bâclée qui désespéré nos attentes de voir enfin un film sur le vaudou parfaitement maitrisé.
Votre dévoué Freddy