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La boite a joujoux : imprimante et cri du dragon

Par Lespetitsmelomanes @Petitsmelomanes

billets pour la boite à joujoux de DebussySamedi nous sommes allés écouter La Boîte à joujoux, le Grand et moi. J’ai parlé de la préparation dans un billet précédent. Cette fois c’était le grand jour.

Des conditions idéales

C’était notre première fois à la Maison de la Radio (aller écouter Klassiko Dingo en direct le jour de l’ouverture c’était trop tôt pour Monsieur, qui a regretté ensuite). Le beau hall vitré avec vue sur la Tour Eiffel a tout de suite séduit le Grand, tandis que je me suis immédiatement sentie bien dans l’auditorium. De taille idéale, enveloppante, la salle est parfaite pour les petits (et les grands d’ailleurs) qui voient très bien les instruments et les musiciens. La qualité sonore est bien sûr au rendez-vous, et on a pu jouer à reconnaître les instruments pendants qu’ils s’accordaient.

La Boîte à Joujoux nouvelle version

Le concert a commencé. Là, je dois être honnête, le Grand m’a demandé pendant les ¾ du spectacle « ça commence quand l’histoire ? ». Pourtant, je l’avais prévenu que ce n’était pas celle qu’il avait l’habitude d’entendre. Que c’était une nouvelle version, moderne, avec un ordinateur.

Finalement, l’objet numérique était plutôt une imprimante multiplicatrice de Poupées, ou plutôt de Petite-Fille-champignon-qui-louche-et-qui-boîte. Une petite fille champignon amoureuse d’un soldat japonais. Au-delà, la trame est sensiblement la même que celle de André Hellé et Claude Debussy, avec notamment une grande bataille générale qui a quand même un peu intéressé le Grand.

Bref, il y a là quelque chose qui n’a pas pris pour le Grand, peut-être une séparation trop nette entre le texte et la musique, difficile à dire. Mais dans l’ensemble les enfants étaient relativement calmes, donc attentifs.

Point remarquable, une bruiteuse faisait tourner une essoreuse à salade et des jouets automates, miaulait en cadence et rugissait comme un dragon. Ce dispositif, non superposé à la musique, était une vraie réussite pour animer le texte.

« C’était bien »

C’est le Très Grand à côté de nous qui l’a dit, charmant mélomane de 9 ans, déjà largement habitué des lieux. Et mon Grand l’a répété, c’est donc qu’il le pense ? Il faut dire que le dernier tableau, particulièrement gai, est son préféré, alors ouf, oui, il a apprécié.


La Boîte à joujoux
de Claude Debussy
Orchestre Philarmonique de Radio France, dirigé par Mikko Franck
Texte de Marie Despleschin, lu par Eric Ruf
Bruitages de Sophie Bissantz


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