Et un clic de plus.
Nous sommes tous des forcenés de la gâchette.
Armés de nos smartphones et de nos caméras, nous observons tout ce qui nous entoure au quotidien, les mille petites choses qui nous touchent, nous intriguent ou nous émeuvent. Quand c'est possible, nous les saisissons à la volée. Nous les capturons. Ensuite, nous les exposons en vitrine, parce que l'émotion en brut, ça se partage généreusement.
Sur tous ces sites ingénieux qui aiment tant que nous les utilisions.
De notre côté, nous n'avons pas d'autre ambition que d'exprimer notre sentiment, notre éblouissement, notre peur existentielle de vivre, de mourir, d'aimer.
Pour eux, nous sommes des fournisseurs de contenu. Il n'est pas question d'argent entre nous. On joue sur le donnant-donnant.
Nous voulons une galerie et un public.
Ils nous les proposent.
En échange, notre contenu les enrichit.
C'est pourtant évident.
Quoi, toi pas content? Cherche-toi donc un autre écrin!