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Le Premier ministre, en visite à Prague, a répondu aux critiques formulées par Angela Merkel sur les réformes entamées par la France; Réformes qu'elle juge insuffisantes.Le Premier ministre Manuel Valls a indiqué, lors d’un déplacement à Prague, qu’il allait "détailler précisément" vendredi son "agenda" des réformes en France pour 2015 et 2016. Interrogé lors d’une conférence de presse, le premier ministre a assuré de sa volonté d’engager "pleinement" ces réformes "nécessaires pour nous". "J’ai la volonté de les engager avec un agenda que j’aurai l’occasion encore de présenter mercredi après le Conseil des ministres et de détailler précisément vendredi, sur les années 2015 - 2016, à l’occasion d’une réunion de ministres et de secrétaires d’Etat", a-t’il dit. "Parce que nous considérons avec le président de la République qu’il faut faire des réformes pour notre pays pour qu’il soit à la hauteur des grands enjeux mondiaux et européens".Le gouvernement présente mercredi en Conseil des ministres le projet de loi sur la croissance préparé par le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, dont la présentation doit être suivie d’une conférence de presse menée par Manuel Valls. Le Premier ministre était interrogé à Prague sur les critiques formulées dimanche par la chancelière allemande Angela Merkel, qui avait jugé insuffisantes les réformes en France et en Italie. "La France mène des réformes pour elle-même", a affirmé Manuel Valls, en faisant valoir que "bien peu de pays peuvent accomplir les réformes que mène la France". En listant celles en cours (pacte de responsabilité, réforme des régions, transition énergétique...) : "Quand j’avais rencontré la chancelière allemande (...) elle avait dit qu’elle était impressionnée par les réformes que nous avions engagées et que nous étions en train d’engager en France. Donc moi j’en reste évidemment à ces propos.Je crois qu’il y a dans quelques jours un congrès (de la CDU, ndlr) en Allemagne. Il y a peut être un lien entre telle ou telle déclaration". Le Premier ministre, qui termine aujourd’hui midi une visite en République tchèque, a redit "tenir tout particulièrement" à la relation franco-allemande "exceptionnelle" et "indispensable pour l’Union européenne"FG