Première réunion décentralisée du nouveau bureau du Mouvement Démocrate de Meurthe et Moselle, vendredi soir dans le Pays Haut, à Hatrize. Rencontre avec les envies et les visages d'un mouvement qui grandit.
La clio noire d'Evelyne Gareaux, avançait dans la campagne lorraine vendredi soir avant six heures. A son bord, les membres du Bureau du MoDem 54 et le Président Alain Miton qui se rendaient à Hatrize pour leur première réunion décentralisée. Près d'une centaine de kilomètres séparent Nancy de ce charmant village au coeur de l'ancien empire du fer et de l'acier, des mines d'Auboué situées non loin, en plein coeur du pays de Platini puisque celui-ci évolua à Joeuf avant uen carrière professionnel que l'on connait Un pays lointain de Nancy mais qu'il faut rencontrer et connaître par ses hommes et ses femmes, sympathisants et adhérents du Mouvement Démocrate qui y vivent en présence de l'ancien Maire de la commune, Gérard Hypolyte, proche des valeurs du Mouvement Démocrate.
Paroles de sympathisants
Le mot est de Jeannine, une adhérente à qui l'on demandait pourquoi elle était venue: "Bayrou c'est mon homme!...Enfin je veux dire que c'est l'homme de la situation!". Cette situation que tous jugent confuse parce que "l'on dit tout et son contraire" et que "les politiques ne sont pas assez concrets". Chantal Bautista elle, s'est lancée au Mouvement Démocrate parce qu'elle dit "(qu'elle) a aussi le droit à la parole". Ancienne conseillère municipale sans étiquette et déléguée à la communauté de commune du Pays de l'Orne elle connaît les politiques locaux, en grande majorité communistes et leur vision de la politique. "Les autres me prenaient pour la marbrée de service, en plus une femme et en plus une mamie! Mais moi j'ai envie de ramener ma science!" dit-elle avec conviction. Le MoDem est peut-être le parti de ceux qu'on méprise et qui osent ramener leur science...
"C'est la dictature ici! Si vous pensez differemment on vous regarde de travers!" s'indigne-t-elle encore.
Quant à Fabienne, professeur des écoles en ZEP c'est pour ses enfants qu'elle a adhéré et qu'elle souhaite travailler pour le collectif. Elle pense à leur avenir et souhaite qu'ils puissent connaître une jeunesse pleine d'espoir. C'est la première fois qu'elle adhère à un parti politique et souhaite être "active". Pour elle ce qui compte c'est cette solidarité des générations. Comme de nombreux autres, elle a adhéré par Internet.
Quant à Jean Marie, il est dans les rangs du centre depuis 1978 et la création de l'UDF. Hors de question de quitter le centre. Surtout s'il reste indépendant et clair.