Depuis le débat sur le mariage pour tous, je suis, comme de nombreux militants de l’égalité, la cible d’attaques permanentes de militants extrémistes religieux qui, outre m’insulter, agitent aussi des menaces sur les réseaux sociaux, particulièrement sur Twitter.
Bien sûr, ces « agresseurs » se cachent courageusement dans l’anonymat. Forts de cet anonymat, ils croient pouvoir diffamer et menacer comme ils le veulent.
Après mon mariage, j’ai notamment subi de violentes attaques d’une personne qui créait de nombreux compte au nom très explicite de « JeanCulRomero ». A chaque fois qu’un compte était signalé et supprimé, il en créait un autre.
Sur ces comptes, tout y passait : insultes, menaces de mort, attaques homophobes.
Pour l’exemple et blessé par des propos avilissants, j’ai donc saisi le procureur de la République d’une plainte en octobre 2013.
Je pensais qu’elle était classée n’arrivant plus à en avoir de nouvelles depuis plus d’un an.
Quelle bonne surprise d’avoir reçu fin novembre une convocation au tribunal correctionnel pour me porter partie civile contre la personne qui m’a ainsi menacé durant des jours. Elle a été retrouvée et passera donc en jugement.
Symboliquement, je suis très satisfait que cette personne ait été retrouvée.
Si les réseaux sociaux doivent être un vrai espace de liberté d’expression, ils ne peuvent servir à menacer, à diffamer ou insulter.
Certains se croient en toute impunité et cette convocation devant un tribunal de mon « agresseur » fera, j’en suis sûr, réfléchir bien des racistes, des antisémites et des homophobes.
La liberté d’expression, valeur importante de notre République, ne peut englober la haine et l’appel à la mort.
Je fais confiance à la justice pour le rappeler en mars prochain !