Paul Grossrieder quittera la présidence de la plateforme européenne des ONG, VOICE en septembre prochain. Retraite… Je l’ai vu samedi, au Sénat où il intervenait dans le colloque organisé par le Secours Islamique. J’étais content de le retrouver. Faut dire que le parcours du bonhomme mérite quelque attention. A en juger : Suisse catholique du canton de Fribourg, ordonné prêtre chez les Dominicains, diplomate pour le Saint Siège parmi les négociateurs des accords d’Helsinki, Paul finira par renoncer à ses voeux… Raison ? l’amour d’une femme, Lise, qu’il épouse.
Et c’est ainsi, qu’au début des années 90, le docteur en relations internationales est embauché par le CICR dont il deviendra le directeur général.
Si les VOICES du seigneur sont impénétrables, celles de la négociation et de la diplomatie humanitaire, elles, demeurent un pari, un mythe à la Sisyphe que Paul Grossrieder, chantre du dialogue inter religieux n’a de cesse de promouvoir :
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PS : Beaucoup d’appels pour me dire, en substance : “après un tel parcours, ne va-t-il point s’ennuyer ?”. Rassurez-vous, Paul Grossrieder travaille à un livre, écrit des éditos dans divers journeaux suisses, fait du vélo - il y a deux ans jusqu’à Compostelle (2200 kms en 16 étapes, s’il vous plaît) - s’apprête à rejoindre Rome avec sa petite reine en passant par les Apennins, chante dans un choeur, poursuit ses travaux de dialogue inter religieux, ou encore administre des fondations humanitaires, comme celle de Frédéric Maurice, du nom du chef de délégation du CICR tué à Sarajevo en 1992. Bref, Paul est toujours d’active.