C’est fou ce que certains rôles peuvent rendre des acteurs terriblement charismatique, enfin, encore plus, car on ne peut pas dire que Liev Schreiber part à la base avec un capital séduction des plus bas. N’est-ce pas mesdames ?
Vous lui collez un personnage énigmatique, dans la même veine de John Reese (Jim Caviezel dans Person of Interest), en moins politiquement correct, ayant des travers se portant sur l’alcool, le sexe et une colère qui le ronge, vous obtenez Raymond Donovan. Les hommes vont l’adorer pour sa manière rapide et ultra efficace de régler les problèmes. Et les femmes… Je les ai déjà convaincues avec ce que j’ai écrit ci-dessus (et la photo en-dessous).
Mais attention, Ray n’est pas un ange, sinon on s’ennuierait. Il a des démons, dont un qui vient de sortir de prison sous les traits de son père (Jon Voight), qui a encore la pêche pour son âge et pour un personnage aussi imprévisible moralement que peut l’être Mickey Donovan.
Ray Donovan augmente la dose à chaque épisode, tel un accro à la drogue en manque, la dose est plus dure, elle fait de plus en plus de dégâts, changeant son personnage et l’enfonçant un peu plus dans les abîmes de l’illégalité. Vous pensiez avoir quelques moments de répit ? Détrompez-vous. Si vous vouliez du repos, optez pour une autre série, Ray Donovan va vous faire plonger avec lui jusqu’à ce que vous ne puissiez plus voir la surface. Vous le sentez le poids à votre cheville ? Bien.
La série est particulièrement rythmée, riche en rebondissements, apportant son lot de personnages trimbalant avec eux des montagnes de casseroles : une famille brisée, une autre qui tient par un fil, trois fils et demi ayant un lourd passé et un trou qui n’en finit plus de se creuser. Quel sera le prochain secret ? Quel sera le prochain mauvais faux pas ?
Elle plaira autant aux hommes pour son côté franc du collier, peu conventionnel et politiquement incorrect. Et elle plaira aux dames pour les mêmes raisons, pour Paula Malcomson (qui joue la femme de Ray, très tourmentée par son mari) et bien sûr pour Liev Schreiber (si on peut se rincer l’œil au passage). Point non négligeable : la présence d’Eddie Marsan, l’anglais tout timide et malmené habituellement qui joue un rôle à contre-emploi.
Bonus :
- Episode 1 : Dissection d’une scène
- Ray dirige une réunion
- Casser comme Ray
- Sur le plateau avec Pooch Hall : Partie 1 & 2
- Jon Voight et moi
- Katie Moenning de Ray Dononvan répond aux questions des fans
- Main à main, poing à poing
- Habiller Ray Donovan
- Où est Ray ?
En vidéo depuis 19 novembre.