En ce moment, je suis débordée. Vous me direz, avec toutes mes activités, c’est normal.
J’ai déjà parlé de la difficulté que l’on peut avoir à s’organiser et à se concentrer pour effectuer toutes nos tâches. Je n’y reviendrai pas aujourd’hui. J’ai plutôt envie de parler d’un sujet annexe : comment cultiver sa passion et son plaisir alors que nous sommes débordés et que la seule chose à laquelle nous rêvons est de prendre des vacances au soleil.
Cette envie de prendre des vacances et de fuir a atteint son paroxysme cette semaine alors que je devais me rendre à mon stage de psycho. Sur le moment je n’ai pas eu envie d’y aller. J’avais tellement de choses à faire – dont rédiger cet article
– que j’ai eu la tentation de rester à la maison.J’ai cependant été rattrapée par mon sens du devoir et j’y suis allée. D’abord à reculons. Mais très vite le contact de mes collègues et des personnes qui fréquentent le centre m’a fait oublier ma réticence initiale. J’étais présente et participais à ce qui se passait pendant la permanence.
Le contact avec les personnes avec lesquelles on travaille – collègues, patients, clients, élèves, etc. – est une source de plaisir (sauf en cas d’inimitié bien sûr) qui permet de nous reconnecter avec nous-même, avec les autres et souvent avec les motivations profondes qui nous ont poussé à choisir un métier plutôt qu’un autre.
Alors, quand c’est la course, que vous êtes débordé et que vous ne savez plus comment vous organiser, profitez des moments que vous partagez avec les personnes avec lesquelles ou pour lesquelles vous exercez votre métier. Vous y prendrez certainement du plaisir et vous retrouverez votre passion…