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Covoiturage en Deux-Sèvres : la montée en charge

Publié le 08 décembre 2014 par Blanchemanche
#covoiturage #Blablacar
Des aires qui se multiplient, des usagers toujours plus nombreux, une politique à l’offensive : la carte du covoiturage en Deux-Sèvres est en plein boom.infographie NR - infographie NRSur Blablacar (1), premier site européen de covoiturage, pour la seule journée de vendredi dernier, ils étaient 500 à opter pour Niort en ville de départ, de destination ou d'étape. Blablacar, 8 millions de membres, un million de clients mensuels, est une idée géniale née en 2003 d'un Nantais, Frédéric Mazella. Il devait, de Paris, filer vers Fontenay-le-Comte, notre voisine de Vendée où il a grandi. Les trains étaient bondés, les prix des billets prohibitifs. Sa sœur l'a conduit. L'idée a fait son chemin.89 % pour le travailLes usagers deux-sévriens des autoroutes l'ont remarqué avec les voitures désormais stationnées en journée aux péages : ici aussi le covoiturage trace sa route. Vinci autoroutes, 1.500 places de covoiturage avec 10.000 utilisateurs réguliers, a mené son enquête : 89 % des covoiturages sont liés à l'activité professionnelle. Qu'ils soient étudiants deux-sévriens à Poitiers ou à La Rochelle (grand flux de covoitureurs locaux) ou qu'ils voyagent occasionnellement, ils ont cette fièvre nouvelle du covoiturage.
A Angers, la petite startup Ecolutis créée en 1999 a tout d'une grande. Elle a compris qu'il fallait être un facilitateur des derniers kilomètres. L'opérateur de covoiturage avec sa nouvelle plateforme (2), est entré cette année dans le giron de la SNCF. Responsable de rédaction dans cette société après treize ans en Gâtine à la communication du Nombril du Monde de Yannick Jaulin, Marine Loiseau est bien placée pour savoir que « 15 millions de français vont au travail seuls en voiture et que le quotidien domicile-travail, même sur de petits trajets, peut permettre de réaliser de substantielles économies ». Exemple à l'appui : « A trois dans une voiture pour faire Secondigny-Niort, c'est 1.760 € d'économie chacun par an ». Alors là où Ecolutis trouvait des solutions pour les collectivités ou les entreprises, iDVROOM est partie à l'assaut des particuliers et compte 900.000 inscrits.Le Département dans les starting-blocksA l'instar du nouveau chantier de l'écomobilité de l'Agence départementale du tourisme (NR de vendredi), le conseil général passe à l'offensive. Les nouvelles aires ouvertes cette année, dont la prochaine à Châtillon qui sonnera le départ de la grande communication du Département sur le sujet avant la fin de l'année, ouvrent la voie d'un réseautage de proximité.
D'autres n'ont pas attendu. Dix ans, par exemple, que Christiane Parizel, habitante de Saint-Xandre (Charente-Maritime) partage ses trajets mensuels vers Niort pour ses sessions de chant avec le Coréam ou ses pastels et ses aquarelles à Saint-Gelais.« C'est plus convivial de partager ses passions ainsi, en prenant notre voiture à tour de rôle et cela offre des avantages économiques et écologiques certains », plaide-t-elle comme bien d'autres qui n'ont heureusement pas attendu que les pouvoirs publics s'emparent du sujet.[email protected] (1) http://www.covoiturage.fr (2) https ://www.idvroom.comSébastien Acker  08/12/2014http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2014/12/08/Covoiturage-en-Deux-Sevres-la-montee-en-charge-2145792

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