Le cas social amoureux

Publié le 08 décembre 2014 par Tribul

A en croire certains, je pourrais facilement penser que je suis « hors norme » en amour. Lorsqu’un mec me dit que c’est « étrange » que ma plus longue histoire ait duré « seulement » 2 ans alors que j’en ai déjà 32… Lorsqu’une de mes amies me parle de tous ces cas sociaux rencontrés lors d’un voyage : un qui pense encore à son ex, une qui n’a personne depuis plusieurs mois, l’autre qui ne veut pas se caser…

Bizarrement, je me suis sentie visée… Et je n’ai pas réagi comme j’aurai dû (avec un low kick dans les rotules). J’ai acquiescé, ai eu envie de disparaitre sous le tapis et me suis demandée si je n’étais pas moi-même un de ces cas sociaux de l’amour.

Voilà comment j’aurais dû réagir !

C’est vrai que je suis souvent attirée par des histoires compliquées, des mecs peu disponibles. Je ne sais pas pourquoi. Mes histoires sont assez fulgurantes. Fortes mais éphémères. Et oui, je suis « encore célibataire ». A croire que je ne sais pas garder un mec…

Mais faut-il pour autant que je m’excuse de ne pas vouloir terminer avec le premier venu ni de vivre une histoire sans amour, juste pour être avec quelqu’un ? Je ne crois pas.

J’ai toujours vécu mes histoires, aussi courtes furent elles, avec passion et amour. Et ces histoires, même douloureuses, m’ont toujours appris quelque chose.

Mais la pression du regard des autres est encore plus forte lorsqu’on vieillit et qu’on ne rentre pas dans le fameux moule du couple.

Mais ce que les gens ne comprennent pas, c’est que j’aimerais rentrer dans ce fichu moule, rencontrer la bonne personne, me caser, etc.. Mais tout le monde ne rencontre pas le bon à 15 ans et passe toute sa vie avec ! Rencontrer un mec bien c’est un vrai parcours du combattant, croyez moi ! Et une fois qu’on a enfin rencontré quelqu’un qui nous plait, il faut que ça marche ! Ca ne se fait pas du jour au lendemain, et non, ce n’est pas de la mauvaise volonté comme certains ont l’air de le penser !!!

Carrie a raison, ça ne se passe pas toujours comme ça dans la vie.

Ma vie serait plus facile si j’étais « comme tout le monde ». Le regard des autres serait moins oppressant sans doute. Mais en attendant, il faut apprendre à vivre pour soi, être bien dans sa vie et ne pas vivre pour les autres. Etre bien, seule, c’est la garantie d’être mieux en vivant avec quelqu’un.

Alors je vais continuer à faire toute seule les tests « spécial couples » des magazines féminins en attendant le mec assez fun pour les faire avec moi ! Et je dis merde à tous ceux qui pensent que je ne suis pas normale.

Mots-clés : amour, normalité, rencontre, se caser