- que François Hollande ne s’est pas mis « comme promis » « en disponibilité » de la Cour des comptes. Ça vous cause, vous en bouche un coin, vous améliore la qualité esthétique de la jambe ? Attendez, ne partez pas, y’en a encore ! François Hollande serait placé en détachement à l'Elysée et non en disponibilité, c'est-à-dire qu'il continuerait à cotiser à la caisse de retraite. Vous sentez le truc ? Grâce à sa carrière de haut fonctionnaire à la Cour des comptes et ses différents mandats d'élu, le chef de l'Etat pourrait toucher une pension retraite mensuelle de 35 700 €. Mais tout ça n’est qu’au conditionnel, des on-dit peut-être, une rumeur allez savoir, des racontars de journaleux. Alors on pourrait essayeraient de direrions : je fais comme si je n'avais rien dit, et vous faîtes comme si vous n’aviez rien lu.
- qu’on n’aura jamais autant parlé d’un patron de la CGT. Voilà un secrétaire général qui ne passe pas inaperçu. Il bouscule le gouvernement, obtient des avancées historiques pour les travailleurs, révolutionne le pays et ses institutions, verra son nom gravé dans le futur sur tous les murs de toutes les usines de France ? Hum, mouais, pas précisément. Après les épisodes de son appartement de fonction entièrement rénové aux frais du syndicat, de son bureau refait à neuf pour une somme rondelette, voilà qu’on apprend que Thierry Lepaon aurait touché 30 000 euros lors de son départ du comité régional CGT Basse Normandie, début 2013, avant son arrivée à Paris comme patron de la confédération. Je ne sais pas s’il est bon dans son job, mais ses péripéties m’amusent bien. Mais ces infos sont au conditionnel, hein ! Alors on pourrait essayeraient de direrions : je fais comme si je n'avais rien dit, et vous faîtes comme si vous n’aviez rien lu.
- que Nicolas Sarkozy a réglé un chèque de 363 615 euros à son parti pour rembourser à l'UMP les pénalités de la campagne de 2012, pénalités infligées à cause du rejet de ses comptes de campagne. Mais, mais, mais, ce n’est pas au conditionnel ? On est sûr de ça ? L'argent provenait vraiment de son compte ? Il aurait fait ce geste pour éviter toute contestation à l'heure où il fait son retour. Mais, d’après les informations dont les journalistes disposent et que nous pouvons consulter ici et là, il n’aurait pas, à l’heure où ces lignes sont écrites, remboursé les adhérents de l’UMP ayant versé au total 11 millions d’euros pour couvrir les créances auprès des banques après l’invalidation des comptes de campagne. 363 000, c’est trois ou quatre conférences dans le monde pour faire un chèque qui serait supposé redorer un terne blason, mais combien faudrait-il de conférences pour 11 millions ? Questions conditionnelles. Alors on pourrait essayeraient de direrions : je fais comme si je n'avais rien dit, et vous faîtes comme si vous n’aviez rien lu.
lundi 8 décembre 2014