Une heure avec Final Fantasy Crystal Chronicles - My life as a king

Salut tout le monde, ou plutôt kikoo comme diraient les jeunes ! Hier est sorti le nouveau petit joujou de Nintendo pour concurrencer les PlayStation Network et XboxLive (voir news). Parmi le line up se trouve le dernier né de la série des FFCC, intitulé “My life as a king”. Je vais tester pour vous ce nouveau RPG qui ….. comment ça c’est pas un RPG ? un Final Fantasy en jeu de gestion ? lol c’est une blague ? non ? Bon ben ok, regardons ensemble le début de FFCCMLAAK (rien que ça) voir ce que ça vaut.

Allez, on y va ! Lancement de la Wii, recherche de mise à jour, … pas de mise à jour dispo. Ah, tiens, ça commence bien ! je vais regarder sur la chaine boutique. Ah bien tiens, j’ai trouvé le repaire du Wiiware. Donc, il se s’agissait pas d’une mise à jour. Bon, combien pour FFCC ? 1500 points, soit 15€. Pour un jeu, c’est pas super cher. Je recharge mon compte, c’est bon, j’ai suffisamment de place sur la mémoire interne, c’est parti pour le téléchargement. Première frayeur, le téléchargement se déroule plutôt rapidement. Si c’est une démo qu’il m’ont téléchargé à 15€, j’empale Satoru Iwata (président de Nintendo) avec ma wiimote.

L’heure de vérité a sonné. Je vois FFCC dans ma liste des chaines. Je clique. C’est parti mon kiki !

Premier point, vous pouvez y jouer avec n’importe quel contrôleur : manette gamecube, manette Wii, Wiimote et nunchuk. Second point, l’écran de titre s’affiche, tout est en anglais. Quand je dis tout c’est pas juste un “press start”, il faudra tout vous farcir en anglais. Bon, personnellement, ça me dérange pas, je suis bilingue (ou pas) mais je pense aux petits pokémons de 8 ans qui vont se retrouver dans un jeu où ils ne comprendront strictement rien et auront l’air aussi cons que moi devant Zelda 1 quand j’avais leur âge.

L’écran de titre est banal : débuter l’aventure, options, acheter un add on, …. acheter un add on ? hein ? Je clique sur le menu. Je me retrouve avec une liste de truc à acheter avec de vrais sousous pour le jeu. Vous voulez un nouveau costume pour le roi ? 1€, des nouveaux donjons ? 8€, etc…. Pfff, en même temps, ça m’étonne pas du tout venant de Nintendo; ça a toujours été une boite d’arnaqueurs. Je vais finir croire que leur boulot est de s’en mettre plein les poches.

Au lieu de râler, commençons l’aventure. On y apprend que l’aventure se déroule après FFCC de Gamecube. Le miasme, sorte de brouillard mortel pour les humains (pas pour les monstres et les mogs), qui recouvrait la planète à disparu et qu’il est temps pour le roi de retourner dans son domaine qui fut jadis envahi par le miasme. On découvre ce roi, personnage principal du jeu, qui n’est autre … qu’un morveux de 8-10 ans… Après FFCC sur NDS où les héros portent limite des couches, encore un jeu où le héros est un pokémon “pas-de-poils” de 1m de haut et encore loin de la puberté. Notre cher roi nain est entouré de deux personnes, un soldat lilty et sa conseillère (une adulte plantureuse moitié Selky moitié Clavat). Et on commence l’aventure avec ces trois personnages. Juste pour rappel à ceux qui ne connaissent pas l’histoire des FFCC, il existe quatre races : les clavats, humains normaux, les liltys, une race de guerriers petits mais puissants, ils sont connus pour être mauvais en magie, les yukes, je sais pas comment les décrire tellement ils ne ressemblent à rien, leur particularité est qu’ils sont très bons en magie, et les selkys, humains ayant une agilité hors du commun, sont connus pour être des voleurs et ne sont pas très aimés des autres races.

Revenons à nos moutons. Nos trois personnages se retrouvent donc dans l’ancien royaume, grand mais complètement vide. Votre but sera de reconstruire votre royaume perdu et d’en faire un royaume immense et prospère. Va falloir mettre les mains dans le ciment parce qu’il y a du boulot. Heureusement pour nous, le crystal du village sait parler et nous donne un don pour pouvoir construire tout et n’importe quoi par la magie. C’est bien sympa comme don, mais pour l’utiliser, il vous faudra de l’élémentine. Par exemple, construire une maison coûte 100 élémentines et nous rapporte des gils et un aventurier. A quoi peut bien servir un aventurier ? et ben à rapporter l’élémentine à l’extérieur de la ville. Le nabot de roi ne peut pas sortir de la ville, la conseillère ne quitte pas le roi et le lilty est là pour protéger la ville, qui c’est qui reste ? les aventuriers ! Reste à les envoyer dans les donjons des alentours chercher notre précieuse source de magie. Ne croyez pas non plus qu’ils vont faire ça gratos non plus. Tout travail mérite salaire. Il vous faudra les payer avec l’argent donné par les citoyens de la ville. D’ailleurs, voilà un point rigolo du jeu, c’est pas le roi qui fixe les taxes mais les habitants qui donnent suivant leur humeur. Si les gens sont heureux, plus d’argent rentre dans les caisses. Donc il faut faire attention à ce que les gens soient contents sous peine de se retrouver sur la paille.

Concernant les habitations, vous n’aurez pas tout du premier coup. Il vous faudra découvrir de nouveaux plans avant de construire. Par exemple, au tout début du jeu, un homme fait la gueule près du crystal parce que la boulangerie de chez lui lui manque. Vous allez voir le mog architecte qui va vous dessiner les plans d’une boulangerie et hop vous pouvez maintenant construire des boulangerie. Certains plans vous demanderont d’envoyer des aventuriers chercher des objets.

Pour ce qui est des graphismes, le mot le plus approprié est “bof”. A la première cinématique, on se demande si on se fout pas de nous. bon, je sais, c’est de la Wii, il faut pas lui demander des graphismes de PS3. Mais je peux vous dire que quand vous passez de Devil May Cry 4 à FFCCMLAAK, ça pique les rétines. Sinon, les bâtiments sont super beaux, c’est bien le point qu’on ne peut contredire bien qu’il y ait un aliasing omniprésent. Je me demande encore si FFCC sur Gamecube n’était pas plus beau que ça.

Pour ce qui est du gameplay, vous pouvez appeler votre conseiller en secouant votre wiimote. Et c’est tout. Le reste est banal : vous déplacez le roi à travers la ville avec le joystick, vous validez en appuyant sur A et annuler en appuyant sur B. La caméra peut être réglée via la croix de la wiimote. Donc rien de bien extraordinaire. Il y a juste un point vraiment bizarre dans le gameplay : quand vous déplacez votre roi, un pas fait environ 5m et ça fait beaucoup pour un nabot de 1m. Sur le coup, ça surprend mais on arrive à prendre l’habitude au bout d’un moment et on arrête de lécher tous les murs de la ville.

Voilà ma première heure de jeu. Il y a tellement de didacticiels que le temps de jeu en lui même est assez court.