Avant même que les premières plaques aient officiellement été distribuées, la Société de l’assurance automobile du Québec a jugé qu’il était préférable d’attendre encore un peu avant ou elle se l’est fait imposer devrais-je dire puisque la décision vient du Parti Libéral Québécois. Selon ce dernier, dans sa démarche pour créer des plaques personnalisée, le Parti Québécois aurait omis de considérer les expressions et les acronymes anglais dans sa liste à proscrire. Bref, peu importe la raison derrière cette décision, les adeptes d’automobile seront déçus.
Selon un sondage effectué par la SAAQ, près de 39 % des Québécois et Québécoises étaient en faveur du projet et se serait procurée une plaque personnalisée. Ă€ 150 $ l’unité, ça aurait représenté près de 11 millions de dollars la première seulement, ce qui aurait largement suffi à autofinancer le projet. Néanmoins, il semble que la décision qui explique la mise de côté temporaire du projet des plaques personnalisées ne soit pas financière puisque le gouvernement a évoqué des arguments qui relèvent davantage d’une stratégie politique que de la résolution du problème en soit.
Un mouvement politique
Il faut savoir le projet a été lancé par l’ancien ministre des Transports lorsque le Parti Québécois était au pouvoir, ce qui a changé depuis puisque ce sont maintenant les libéraux qui sont aux pouvoirs. Et vous savez comme que si une partie dit « blanc », l’autre dira « noir » uniquement pour le contredire. Certes, néanmoins, l’actuel ministre des Transports a toutefois fait mention du fait qu’il suspend temporairement le projet en raison d’un problème qui n’avait pas été considéré lorsque la loi avant passée à la chambre des communes.
La loi sur l’affichage
Vous savez cette fameuse loi 101 créée par le PQ lui-même sur le français, eh bien, figurez vous que le PLQ revendique son application dans l’affaire des plaques personnalisées puisque « techniquement », elles appartiennent à la SAAQ, une entreprise québécoise et elles doivent par conséquent se confirmer. Ce qui veut dire qu’il ne sera pas possible d’utiliser d’expression anglophone sur une plaque personnalisée. Néanmoins, ce que le PLQ dénonce avant tout ce sont les acronymes anglophones du genre « W.T.F. » qu’on n’a pour l’instant aucune méthode « détecter ». Selon les dires du ministre des Transports, une fois le problème régler, le projet des plaques personnalisées pourra être remis sur la table.
Auteur: Jean-Sébastien Poudrier