Ce que je retiens de Beijing : sa pollution, sa frénésie, ses innombrables voitures, ses deux roues électriques, son métro bondé aux heures d’affluence, mais aussi la beauté de ses temples, les traductions en anglais dans les lieux publics (ouf !), ses sucreries inconnues aux goûts nouveaux, la tranquillité des vieux quartiers (hutong) et surtout la grand muraille verdoyante à cette époque de l’année. Avec Raph, nous sommes allés sur la portion de Mutuanyi, celle où je me suis rendue avec un groupe d’amis deux ans plus tôt, en février pour le nouvel an chinois. Le même émerveillement : la chaleur et les feuilles aux arbres en plus !
Après Pékin, nous avons pris un vol pour Kunming, une ville étape imposée par notre compagnie de voyage avant le Népal. Nous avions dix jours dans le Yunnan, et avons choisi notre itinéraire (il faut l’avouer ) via Google Image. Ainsi, nous nous sommes rendus à Lijiang.

Une petite ville touristique depuis un fort tremblement de terre en 1996. En effet, une grosse partie des habitations ont été détruites, seules les maisons traditionnelles en brique, bois et toits en ardoise ont été les moins touchées. Depuis, le gouvernement a décidé d’investir dans la cité, de rénover le centre historique avec les matériaux traditionnels. Aujourd’hui les touristes chinois affluent, les bâtisses sont devenues des boutiques, hôtels et restaurants. Tout le monde vend les mêmes « chinoiseries ».


La pluie incessante ne nous a pas permi de visiter la diversité du Yunnan, nous sommes restés à la guest house à boire du thé en jeans et polaires. Mais pour se réchauffer : rien de mieux que la couverture électrique chauffante du lit ! Pas très écolo je l’accorde, mais redoutable contre le froid et l’humidité. Nous avons sympathisé avec Shuwan , une jeune fille de 21 ans, employé par l’hotel qui m’a emmené faire les boutiques en me tenant par le bras et demandé d’aller promener son chien « Lala » pendant qu’elle attendait des clients. Avant de lui rendre service, j’ai ( je dois l’avouer) été un peu décontenancée par sa demande car ses frères étaient là pour le faire. En Chine, pas de gêne, pas de pudeur, la vie de la communauté prime. Par la suite, j’ai tellement pris goût à me balader et à jouer avec son chien que j’y suis allée de moi-même.


Publié par Jess