Reykjavik s’apprête à vivre au rythme de Noël. Les vitrines des commerçants, les arbres et les maisons de la capitale s’orneront bientôt de guirlandes multicolores, de sapins électriques et de bougies de formes et de tailles variées. Il neigera sans doute. Un vent glacé propulsera ses arômes iodés sur la cité devenue blanche. Les flocons géants tourbillonneront inlassablement telles des fées diaphanes scintillant sous les néons de la ville. Avec de la chance, un soleil éblouissant réchauffera timidement les insulaires de ces rayons tièdes durant les quelques petites heures de sa présence. Mais ne rêvons pas : il s’éclipsera en début d’après-midi, en dépit d’une grasse matinée jusqu’à 11h. À cette période, l’astre indolent s’active à mi-temps. Quand il s’active. L’île est ainsi faite : elle impose des contreparties à ses habitants, donnant d’une main humide ce qu’elle reprend d’un gant gelé. Dix degrés accompagnés de trombes d’eau ou ciel cyan et vent froid par moins cinq ?
Alors les envies d’une autre terre, moins sombre, moins glacée, peuvent surgir.
Avant la crise de 2008, les publicités pour les séjours au soleil occupaient largement les pages des quotidiens locaux, gratuits ou non. Les islandais, souvent, quittaient l’île pour faire provision de lumière et de chaleur sous des latitudes plus clémentes. Profitant des prêts alléchants qui leur étaient octroyés par les banques locales avec une facilité déconcertante, couples, copains et familles s’exilaient, le temps de goûter au charme de la dolce vita made in abroad.
Las, si la météo capricieuse du coin perdure, les temps bénis des crédits tout cuits ont changé ! On entend plus guère les rires tonitruants des vikings sur les plages de Corcovado ou de Copacabana. Nauthólsvík en décembre n’offrant pas tout à fait des caractéristiques calorimétriques comparables, les solutions ne sont pas légion.
Heu-reu-se-ment il y a Easyvols et sa wishlist de Noël. Le principe ? Vous indiquez les 3 destinations qui vous font rêver, vous complétez le formulaire d’inscription et vous patientez en espérant ardemment bénéficier d’un tirage au sort favorable. Vous y gagnez quoi ? Et bien aucun de vos 3 souhaits, mais peut-être un vol aller-retour pour New-York.
Je reconnais : sont taquins chez Easyvols.